Un père de famille revient sur l’idyllique plage de son enfance pour y faire du surf, avec son fils. Sauf que leur escapade tourne au cauchemar lorsqu’un gang de surfeurs leur interdit l’accès…
Présenté en "séance de minuit" lors du Festival de Cannes 2024, le nouveau film de Lorcan Finnegan (Vivarium - 2020) est un cauchemar éveillé qui nous entraîne au coeur d’une spirale infernale que rien ne semble pouvoir arrêter. Pourtant, rien ne laissait présager une telle descente aux enfers, le cadre idyllique de la côte australienne, avec ce soleil de plomb et cette eau bleu azur invitent au dépaysement, mais c’était sans compter sur la présence
d’un groupe de "mascus" fanatiques qui s’approprient l’entièreté de la plage.
« Bouffe le rat ! »
Dès lors que la confrontation a commencé, lentement mais sûrement, on sent que le personnage du père de famille va finir par vriller (c’est prévisible, mais cela ne nous empêche nullement d’apprécier le film à sa juste valeur), nous entraînant avec lui dans sa perte.
The Surfer (2025) est librement inspiré de faits réels, notamment du gang des "Lunada Bay Boys" qui faisait régner la terreur sur l’une des plages de Californie depuis les 60’s, à travers un localisme agressif. Il en résulte un thriller psychologique qui vous prend aux tripes, à mi-chemin entre Réveil dans la terreur (1971) & Chute libre (1993), grâce à une mise en scène soignée (oscillant entre réalité & paranoïa), une très belle photo et bien évidemment, l’excellente prestation de Nicolas Cage (qui n’en fait pas des tonnes, comme cela a pu être le cas ces dernières années), aux côtés du regretté Julian McMahon (décédé début juillet 2025).
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