Un Nouvel Espoir et une Mission Impossible

Top Gun Maverick suite du célèbre Top Gun de Tony Scott, nous plonge 30 ans après le premier opus mais où rien ne semble avoir changé. Les filtres chocolat, donnant une image très chaude, les moteurs qui chauffent, les câbles sur le pont, les avions qui décollent, on est bien dans Top Gun.

Contrairement au premier plus terre à terre, le second s'octroie des moments de comédie, et enchaîne les références au premier film. Cette fois-ci exit le concours de b*** entre Val Kilmer et Tom Cruise, on se retrouve avec un scénario digne d'un cross over entre Mission Impossible et Star Wars - Un nouvel espoir. La mission, un "État voyou" (c'est traduit comme ça) a une base à détruire, et tel un nouvel espoir il faut passer par un canyon étroit et toucher une cible minuscule pour tout faire exploser. On rajoute l'ami du père en Mentor qui se dit prêt à se sacrifier pour celui qu'il considère comme son fils. Et on conclue par la romance mièvre et sans originalité du duo Tom Cruise / Jennifer Connelly, des personnages secondaires qui s'effacent, et on obtient un film sur Tom Cruise / Maverick auto-centré et mégalo.

Ma critique pourrait s'arrêter là, mais le scénario n'est finalement qu'un prétexte pour avoir les plus belles scènes d'action en avion et du grand spectacle Hollywoodien sans super pouvoirs et sans collants. Des hommes, du métal et de la poudre à canon comme le cinéma hollywoodien nous y a habitué avec Hugues et son Hell's Angels, les Westerns et les courses (et poursuites) automobiles. Ici exit les fonds bleus du premier, il y a un retour à la prouesse technique et d'acteur avec une caméra dans le cockpit et des acteurs qui se prennent des G. Une prouesse qui participe à nous faire rentrer délibérément dans une action visuellement époustouflante, accentuée dans son héroïsme par la musique de Hans Zimmer.