Touch - Nos étreintes passées
🎯 Titre V.O. : Snerting
📆 Année : 2024
🎬 Réalisation : Baltasar Kormákur
🇮🇸 Pays : Islande
🎭 Genre : Drame
👍 Ma note : 6/10
💔 Le pitch : Un homme vieillissant, trouvant qu’un demi-siècle est un délai raisonnable pour reprendre contact, traverse continents et souvenirs pour vérifier si son premier amour ne l’a pas simplement oublié derrière un meuble.
✨ Les raisons de voir ce film :
▸ Parce qu’un amour qu’on poursuit pendant cinquante ans finit forcément par mériter au moins deux heures d’attention.
▸ Parce que voyager d’Islande au Japon pour retrouver quelqu’un prouve qu’on n’a peur ni des kilomètres ni du ridicule.
▸ Parce que le film rappelle qu’un cœur peut tenir étonnamment longtemps lorsqu’on ne lui demande rien d’autre.
▸ Parce que les souvenirs y sont traités avec la délicatesse d’objets qu’on ne retrouve qu’après avoir déménagé trois fois.
▸ Parce que la mise en scène offre la même douceur que celle d’un album photo qu’on feuillette sans s’avouer pourquoi.
▸ Parce que, malgré tout, il est rassurant de constater que la persévérance sentimentale existe encore en dehors des spams romantiques.
😴 Les raisons de ne pas voir ce film :
▸ Parce qu’il faut accepter qu’il n’y aura pas de poursuite en voiture, même par inadvertance.
▸ Parce qu’un récit contemplatif peut sembler long lorsqu’on n’a pas soi-même un amour perdu à réviser.
▸ Parce que le film ne propose aucune solution pratique pour éviter d’attendre cinquante ans.
▸ Parce qu’on pourrait se découvrir une soudaine nostalgie pour quelque chose qu’on avait pourtant soigneusement oublié.
💌 Dans le même style :
▸ Les vestiges du jour (The Remains of the Day ; 1993) film de James Ivory
Parce que certaines passions préfèrent rester coincées entre deux regards plutôt que dans une déclaration claire.
▸ In the Mood for Love (Fa yeung nin wah ; 2000) film de Wong Kar-Wai
Parce que la prudence amoureuse peut durer plus longtemps qu’un bail d’appartement.
▸ La Jetée (court-métrage ; 1962) film de Chris Marker
Parce que la mémoire y travaille plus dur que les personnages eux-mêmes.
▸ Her (2013) film de Spike Jonze
Parce qu’aimer quelqu’un qu’on ne peut plus vraiment atteindre semble être un genre cinématographique à part entière.
▸ 35 rhums (2008) film de Claire Denis
Parce que les émotions retenues y circulent avec la régularité d’un train de banlieue.
▸ Une belle fin (Still Life ; 2013) film de Uberto Pasolini
Parce que même une existence discrète peut contenir plus de sentiments qu’un album photo trop bien rangé.