Difficile, le retour du père. Parti il ya bien longtemps laissant sur le carreau femme et enfants, il revient une dernière fois avant de devenir complètement sénile, atteint par sa maladie cérébrale qui fait fuir ses derniers lambeaux de mémoire. Ses trois filles vont prendre ce nouveau drame de manière différente. Et le spectateur devient témoin mais sans avoir le sentiment de voler la souffranc des personnages. La réalisation, la mise en scène évitent à merveille cet écueil. Les comédiennes s'en donnent à coeur tristesse. Kiberlain surtout est époustouflante.
Alligator
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le 21 nov. 2012

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