Transformers 3 - La Face cachée de la Lune par Incertitudes

Rien de bien nouveau chez les Transformers. A part le chiffre qui change, on a beau être déjà au numéro trois, c'est toujours un spectacle géant entre deux races de robots ayant pris la Terre comme terrain de jeu. Le film est toujours aussi long et trop long si vous voulez mon avis mais c'est une constante chez Bay. Il ne parvient pas à faire des films d'une durée inférieure à deux heure trente. Autant dans un Batman, ça peut se justifier car il y a une ambiance, une atmosphère à restituer autant dans un Transformers, on n'est pas dans ce registre-là. A la base, ce sont des jouets...

Alors, je cherche, je cherche des arguments en faveur de Transformers 3 et j'ai du mal à en trouver. Durant une heure trente, je me suis ennuyé ferme malgré la relecture des cinquante dernières années de l'histoire américaine à la sauce Transformers. J'ai eu le temps de remarquer que Rosie Huntington-Whiteley avait remplacé Megan Fox. On ne perd pas grand-chose au change. Les deux sont très mignonnes à défaut d'avoir une utilité et des talents de comédie équivalents à leur physique. On ne peut pas tout avoir et j'espère pour elles qu'elles ne sont pas dupes de ce qu'on leur donner à jouer. Au moins, Rosie Huntington m'aura fait rire avec sa bouche en cul de poule et sa manière de courir durant deux heures en talons.

Comme souvent, la dernière partie est apocalyptique avec des immeubles dégringolant comme des châteaux de cartes, des soldats américains s'amusant à glisser dessus comme si c'était un toboggan, et des voitures se transformant en robot en un clin d’œil grâce à la magie des effets spéciaux.

On peut sans souci jouer avec sa télécommande et avancer le film jusqu'à sa dernière partie sans avoir l'impression d'avoir raté quoi que ce soit. Transformers 3 est une gigantesque récréation organisée par un grand gamin, Michael Bay. Ayant moi aussi gardé mon âme d'enfant, je ne rejetterai pas forcément en bloc ce qu'il me propose. Mais, je me demande s'il mûrira un jour.