Hell Comes to Frogtown (1988), bêtement intitulé en France "Transmutations" est une sidérante Série B avec des femmes qui ont pris le pouvoir, des hommes-grenouilles et un catcheur de la WWF dans le rôle titre. L'intrigue se déroule dans un futur pas si lointain, la guerre nucléaire ayant entraînée un recul significatif de la fertilité chez les hommes, la race humaine se retrouve donc proche de l'extinction et histoire d'aggraver la situation, la guerre a donné naissance à des mutants (à savoir des hommes-grenouilles). Un beau jour, Sam Hell (Roddy Piper, le fameux catcheur), l'un des derniers hommes encore en vie sur la planète se retrouve arrêté pour agression sexuelle. C'est l'occasion saisie par le gouvernement de le faire prisonnier afin de lui proposer un marché, lui effacer son casier judiciaire afin qu'il repeuple la Terre (en gros, ils comptent sur lui pour féconder les rares femmes encore fertiles qui ont été capturées par les hommes-grenouilles pour en faire des esclaves). Ni une ni deux, le voilà contraint à devoir sauver toute une ribambelle de jeunes demoiselles fertiles avec qui il devra avoir des rapports sexuels (qu'il le veuille ou non, c'est son contrat, il n'a pas réellement le choix car ce qu'il ne savait pas au moment de signer le fameux contrat, c'est que sa ceinture de chasteté censée protéger son précieux organe est susceptible d'exploser s'il ne respecte pas les termes de son engagement !). Bref, c'est complètement barré, kitch à souhait, hilarant et prenant ! Un nanar qui vous tiens en haleine avec autant d'aisance et qui déclenche des fous rire sans discontinue, il faut bien le reconnaître que c'est assez rare dans le registre de la Série B.
Un pitch de départ improbable, des dialogues mémorables, un univers à la Mad Max où les femmes sont au pouvoir, avec dans les rôles principaux, une scientifique sexy (Sandahl Bergman) portant des lunettes beaucoup trop grande pour elle, secondé par la ravissante (Cec Verrell), toutes les deux à bord de leur fourgonnette rose (!) aux côtés de Roddy Piper, gonflé à bloc et ayant mis sa carrière de catcheur entre parenthèse. Face à eux, des hommes-grenouilles à la plastique irréprochable (des makeup-effect de qualité pour une Série B !), que demander de plus ?


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le 26 janv. 2012

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