Traquenard
8
le 10 nov. 2019
Gangster party
Nous voici face à un des plus beaux films de Nicholas Ray, flamboyant par sa mise en scène, ses couleurs stupéfiantes (nocturnes pour le monde de la nuit, rouge et or pour le meurtre et l'amour) et...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
la Belle de Chicago
Le décor est planté : le Chicago des années 30, les clubs de jazz, l'ère de la prohibition et de la corruption, on les retrouve dans Traquenard, film de Nicholas Ray.
Il met en scène un avocat véreux au service de la pègre, Thomas Farrell, joué par Robert Taylor inattendu dans ce rôle : beau ténébreux que la vie a rendu faible et boîteux, et qui, galvanisé par son amour pour une belle danseuse de cabaret, va définitivement renoncer à ses méthodes mafieuses et ses chemins de traverse.
Elle, c'est Vicki Gaye, autre âme perdue et désenchantée interprétée avec glamour par une Cyd Charisse sulfureuse et sulfurique à souhait.
Entre le truand et sa Belle l'avocat malin mais désemparé aura fort à faire !
Quant au Parrain, obnubilé par le pouvoir, excellent Lee J.Cobb, c'est son côté sentimental, pathétique voire touchant qui le perdra.
Bon film noir, de ceux qu'on appelait à la fin des années cinquante "Films de Gangsters", prétexte à de belles chorégraphies où Cyd Charisse, offerte et superbes gambettes à l'air, se livre à une "danse de la panthère" d'une sensualité raffinée, véritable scène d'anthologie dans le cabaret légendaire de Chicago où se déchaînent violence et passions.
Il met en scène un avocat véreux au service de la pègre, Thomas Farrell, joué par Robert Taylor inattendu dans ce rôle : beau ténébreux que la vie a rendu faible et boîteux, et qui, galvanisé par son amour pour une belle danseuse de cabaret, va définitivement renoncer à ses méthodes mafieuses et ses chemins de traverse.
Elle, c'est Vicki Gaye, autre âme perdue et désenchantée interprétée avec glamour par une Cyd Charisse sulfureuse et sulfurique à souhait.
Entre le truand et sa Belle l'avocat malin mais désemparé aura fort à faire !
Quant au Parrain, obnubilé par le pouvoir, excellent Lee J.Cobb, c'est son côté sentimental, pathétique voire touchant qui le perdra.
Bon film noir, de ceux qu'on appelait à la fin des années cinquante "Films de Gangsters", prétexte à de belles chorégraphies où Cyd Charisse, offerte et superbes gambettes à l'air, se livre à une "danse de la panthère" d'une sensualité raffinée, véritable scène d'anthologie dans le cabaret légendaire de Chicago où se déchaînent violence et passions.
7
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Alors on danse... au cinéma!, Non, la loi du plus fort n'est pas toujours la meilleure... et La grâce de toute éternité
Créée
le 10 juin 2012
Critique lue 1.5K fois
D'autres avis sur Traquenard
Traquenard
le 26 sept. 2016
In the Heat of the Night
Avocat de Rico Angelo, un dangereux et puissant gangster, Thomas Farrell va un jour rencontrer l'une des danseuses d'un des clubs de Rico. Tombant assez vite sous son charme, il va voir sa présence...
Traquenard
le 10 févr. 2017
Party Girl
1932. La belle Vicky Gaye tombe sous le charme de Thomas Farrell, un avocat travaillant pour le gangster Rico Angelo... Sorti en 1958 et produit par la Metro-Goldwyn-Mayer, Party Girl (Traquenard)...
Du même critique
Rashōmon
le 30 oct. 2012
Qu'est-ce que la vérité ?
L’Homme est incapable d’être honnête avec lui-même. Il est incapable de parler honnêtement de lui-même sans embellir le tableau." Vérité et réalité s'affrontent dans une oeuvre tout en clair...
Call Me by Your Name
10
le 23 févr. 2018
Parce que c'était lui...
Dans l'éclat de l'aurore lisse, De quels feux tu m'as enflammé, O mon printemps, mon bien-aimé, Avec mille et mille délices! Je sens affluer à mon cœur Cette sensation suprême de ton éternelle...
Virgin Suicides
le 30 sept. 2011
Le grand mal-être
J'avais beaucoup aimé Marie-Antoinette de Sofia Coppola, j'ai regardé sur Arte, Virgin Suicides, son premier film qui date de 1999, véritable réussite s'il en est. De superbes images pour illustrer...
