Avec « 9 Mois Ferme », « Les Garçons et Guillaume, à table ! » ou bien « La Fille du 14 Juillet », « Tristesse Club » fait parti de cette nouvelle vague de films qui montre un renouveau de la comédie français et cela fait vraiment plaisir à voir !

Deux frères, Bruno et Léon, se retrouvent suite au décès de leur père. En se rendant à l'enterrement, ils constatent que le lieu est vide et vont faire la rencontre de Chloé, une jeune femme qui leur dit être leur soeur, et que leur père n'est pas mort mais a, tout simplement, disparu. S'en suit alors un agréable jeu de pistes pour retrouver leur père.

La première chose qui marque dans ce « Tristesse Club », c'est son écriture. Pour faire une bonne comédie, il est nécessaire d'avoir deux choses : Un scénario imprévisible et où l'on ne s'ennuie pas et, le plus important, de bons dialogues et des situations comiques parvenant à faire rire le spectateur. Ici, le contrat est rempli. « Tristesse Club » propose quelque chose qui n'est pas forcément original dans son histoire, mais qui se démarque par sa répartie cinglante et sa mise en scène, très probablement, inspiré par le cinéma de Wes Anderson, grâce aux plans très centrés et à de nombreux travellings et de nombreux panoramiques. Le film n'oublie pas son aspect « dramatique » et le travaille à merveille, notamment sur sa fin, que je ne dévoilerai pas, mais qui correspond bien au titre du film « Tristesse Club ».

Les acteurs du film, notamment Laurent Lafitte et Ludivine Sagnier, jouent à contre-emploi mais arrivent, de nombreuses fois, à faire rire. Quant à Vincent Macaigne, porte-parole de cette sorte de « Nouvelle-Vague » de la comédie française, il fait toujours la même chose sauf qu'encore une fois,ça conquis le spectateur.

La seule chose qu'on pourrait lui reprocher, ce serait le fait que pendant un certain moment, le film devient une succession de scénettes, toutes drôles et intéressantes, mais qui fait perdre le rythme au film, ce qui entraîne une certaine longueur. Néanmoins, il ne faut pas bouder notre plaisir !

« Tristesse Club » est donc une véritable surprise, distribué de manière honteuse au cinéma, qui surprend par son écriture et son histoire et qui nous fait découvrir un réalisateur prometteur, Vincent Mariette.
VictorHa
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le 30 juin 2014

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VictorHa

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