Un peu chiant par moment.
Faut dire que ce personnage principal est particulièrement chiant : elle fait toute une crise (pour un bouffon), ne parle pas beaucoup en temps normal, n'est pas toujours très respectueuse, ... mais bon, son parcours est intéressant, elle rencontre des gens et son comportement peu sympathique envers les gens est ce qui la rend intéressante (par contre ses silences restent chiants). L'on trouve donc du conflit, des situations épineuses. Le développement ne va pas aussi loin qu'espéré, on reste souvent sur sa faim mais globalement ça se laisse suivre, avec ce qu'il faut de conflits et quelques dialogues sympas.
La mise en scène est correcte, pas très mémorable ; ça fait très ciné indépendant, avec une caméra épaule qui capte la spontanéité des acteurs, parfois en filmant un peu trop près. Mais globalement ça tient la route, le découpage est lisible, le montage est varié et bien rythmé. Les acteurs font du bon boulot. Puis j'aime bien son pote gay, je ne sais pas s'il a improvisé ses dialogues ou pas, mais il a le sens du comique et de la réplique qui tue.
Bref, ça se suit.
Créée
le 13 août 2022
Critique lue 34 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Tu mérites un amour
Si le premier film signé Hafsia Herzi est clairement inspiré par tous ceux qui l’ont magnifiée en tant qu’actrice (Kechiche en tête), il n’en est pas moins personnel. Tchatcheur, filmé au plus près...
Par
le 12 sept. 2019
25 j'aime
7
TU MÉRITES UN AMOUR (15,5) (Hafsia Herzi, FRA, 2019, 90min) : Dès son premier long métrage, Hafsia Herzi nous offre un éblouissant portrait d'une jeune femme qui tente de se libérer d'un amour...
Par
le 7 juin 2019
18 j'aime
Rien d'affolant dans cette bluette crue, hormis peut-être son curieux succès critique. Nous assistons à un bout de la vie d'une fille à prendre, qui plane légèrement au-dessus du monde à cause de sa...
Par
le 11 sept. 2019
10 j'aime
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
121 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
115 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
103 j'aime
55
