Critique de Un autre homme, une autre chance par GiantVK
Une histoire dramatique dans l'Ouest américain qui célèbre la résilience et la capacité de l'amour à guérir les blessures.
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le 16 mars 2025
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Je crois que dans le titre, j'ai parfaitement résumé de quoi parle Un autre homme, une autre chance, car il s'agit d'une romance entre deux êtres dont le destin va s'acharner sur eux, à la fin du XIXe siècle. Sauf que le personnage joué par Geneviève Bujold vient de France, accompagnée au départ de son mari incarné par Francis Huster, afin d'échapper aux tumultes de Paris à ce moment-là. Quant à James Caan, il est un cow-boy dont la femme va lui donner un fils.
Même en résumant le film, il est difficile de tout raconter car comme souvent chez Claude Lelouch, on a droit à pas de digressions, notamment par la présence de Jacques Villeret même s'il n'apparait pas très longtemps, au point qu'il s'est laissé enivrer par sa propre maestria, car on aurait bien couper, ce qui aurait fait du bien au rythme. De plus, il a découvert sur ce tournage la grue, ce qui permet de composer beaucoup de plans en hauteur, souvent pour pas grand-chose.
Mais malgré ça, le positif l'emporte, ne serait-ce que par les deux acteurs principaux, Geneviève Bujold et James Caan que je trouve formidables tous les deux. On sent l'un comme chez l'autre le bonheur de tourner des scènes qui semblent improvisées, comme celles de la ratatouille, de la casquette, ou quand cette dernière veut apprendre à l'Américain qu'il est quelques mots de français. D'ailleurs, ce dernier a une scène touchante avec son fils où il lui apprend à tirer, et parce qu'il rate sa cible, lui dit que la balle s'est volatilisée dans la bouteille en verre !
Quant à la musique signée encore une fois Francis Lai, elle est au fond très discrète.
Claude Lelouch a voulu tourner ce film pour l'expérience du réalisateur français dans le système américain : ça n'a pas du être concluante pour qu'il n'y ait pas de suite, mais je trouve cette autre chance réjouissante en diable, Lelouchien au dernier degré, sans doute aussi parce qu'on y surimpressionne Un homme, une femme, mais avec deux acteurs aussi bons que cela, j'en redemande !
Créée
le 24 juil. 2020
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