Bobo-logie
L'amour, pour moi, est un sentiment délicat qu'il faut savoir manier avec douceur et tendresse. Quand vous en parlez, surtout au cinéma, il faut que le spectateur ressente que cela vient du coeur et...
le 2 sept. 2015
13 j'aime
Récit à la sheherazade. Léger d'abord puis soudain grave, comme un vin avec du retour ou comme ce Schubert, pris entre les feux de la légereté mozartienne et de la gravité d'un Beethoven qui est ici amplement utilisé ou plus encore comme ce baiser qui donne son titre au film et dont on ne sait s'il sera léger ou profond. La question fondamentale est d'ailleurs: y a-t-il une différence entre eux? Et cette légereté ne s'avère-t-elle pas en fin de compte bien supérieure en richesse et en force... Mouret est chatouillé par cette intuition qui faisait dire à un chef d'orchestre en jouant Mozart "Que ce soit joyeux à en pleurer"...
Maîtrise de plus en plus impressionnante du récit donc et de tous les aspects cinématographiques qui l'articulent, jusqu'au souci du décor (lui aussi sérieux ou drôle selon les situations comme ces grands visages au mur qui vous regardent, ces tons bruns et blancs qui vous unissent à lui ou ces avertissements de feu et de mort que vous ne remarquez pas.)
Un art toujours aussi consommé d'épingler avec tact (par le récit et non la morale) et avec humour nos hypocrisies de pensée, nos résolutions vouées à l'échec et nos stratégies d'aveugles...
Du grand art, dans une tradition très française depuis les 3 M (Molière, Marivaux et Musset). On ne badine pas avec un baiser ni avec la mise en scène du réel...
Créée
le 2 mars 2016
Critique lue 545 fois
7 j'aime
L'amour, pour moi, est un sentiment délicat qu'il faut savoir manier avec douceur et tendresse. Quand vous en parlez, surtout au cinéma, il faut que le spectateur ressente que cela vient du coeur et...
le 2 sept. 2015
13 j'aime
Existe-t-il des baisers sans conséquences pourrait être le titre de ce film d' Emmanuel Mouret révélé par la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, auteur de Laissons Lucie faire, Vénus et Fleur ...
Par
le 12 août 2013
9 j'aime
Récit à la sheherazade. Léger d'abord puis soudain grave, comme un vin avec du retour ou comme ce Schubert, pris entre les feux de la légereté mozartienne et de la gravité d'un Beethoven qui est ici...
Par
le 2 mars 2016
7 j'aime
Tout est esclave de l'information à donner et il semble que le cinéma ne soit pour Kurosawa que de l'information à donner ! Mais le pire n'est pas que tout soit assujetti à cette tâche triviale, mais...
Par
le 28 févr. 2016
12 j'aime
4
Revu récemment le 6 juillet 2011 sur écran d'ordinateur mais surtout le 18 et le 20 mai 2014, en salle. Toute la grandeur du film ne m'est apparue d'ailleurs que sur grand écran... en projection...
Par
le 12 sept. 2015
12 j'aime
Film masculin au possible, proche de la grossièreté souvent et pourtant porté par la grâce du jeu... Cavalier réussit un pari unique, celui d'une collaboration étroite avec ses acteurs qui, si mes...
Par
le 2 oct. 2015
11 j'aime