Il a plus de 20 ans. C’est dur à dire mais Un jour sans fin n’a que 5 ans de moins que moi. Et pourtant, il me parait toujours aussi intéressant et aussi bon !
Phil Connors est un homme blasé, irascible. Contre son gré, il doit couvrir, avec son équipe de journaliste, le jour de la marmotte, un moment important de la petite ville de Punxsutawney. Mais ça ne l’intéresse pas du tout. Une fois la journée fini, il ne demande qu’à s’en aller mais, bloqué par une tempête de neige, il est contraint de rester. Et il va, sans raison apparente, revivre le même jour en boucle… pendant trés longtemps…
Un jour sans fin n’a connu qu’un succès trés relatif lors de sa sortie. Des années plus tard, on lui reconnait tout un lot de qualité dont la moindre est surement un casting parfait pour ce qui demeure, au fond, une comédie romantique qui assume les deux aspects de sa dénomination. Véritable parcours de Phil pour retrouver goût à la vie, il aborde des questions importantes avec un temps qui en font un de ses films que l’on peut revoir des centaines de fois sans se lasser.
Les symboles sont nombreux et le film ainsi plus profond qu’il ne le semble au premier abord. A noter qu’il sert de base dans certains cours de philosophie. parceque le personnage de Phil doit lui même apprendre à philosopher ? Peut-être. Reste que, si la mise en scéne de Harold Ramis n’a rien de bien remarquable, il se permet tout de même quelques jolis moments et à surement livrer là le meilleur film de sa carriére… et un des films les plus mémorables tout court !