Grands-pères clandestins
Un chauffeur de taxi marié de 70 ans et un homme divorcé et retraité se rencontrent et tombent amoureux. Plutôt que de Printemps à Hong-Kong, il s'agit d'automne tardif, si l'on considère l'âge de...
le 20 nov. 2020
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Pak et Hoi sont deux hommes d’âge mûr : l’un est marié, chauffeur de taxi, travailleur acharné s'offrant peu de moments de détente, l’autre est retraité, divorcé et consacre son temps à sa petite-fille, incompris par son propre fils, distant et froid à son égard. Tous deux ont eu des enfants, par nécessité sociale, pour se « fondre dans la masse » et ne pas éveiller les soupçons. Leur rencontre fait surgir un désir inattendu, un besoin de tendresse et de complicité. Ils s’aiment en secret, dans l’ombre d’une société qui les contraint au silence, tandis qu’autour d’eux un petit groupe d’amis milite au grand jour pour la création d’une maison de retraite destinée aux homosexuels.
Ray Leung capte ce double mouvement avec une grande délicatesse : l’intime et le politique, l’histoire d’un couple clandestin et celle d’une communauté en quête de reconnaissance. Sa mise en scène, pudique et sensuelle, filme les corps qui se rapprochent, qui se frôlent, une caresse furtive, un baiser d’abord refusé, puis enfin accordé. Rarement le cinéma aura parlé avec autant de douceur du désir et de la sexualité des seniors, et plus encore de deux hommes, dans la société Hongkongaise où l’homosexualité reste un tabou puissant.
Créée
le 30 août 2025
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