Houlala. Dans le genre "échec cuisant", en voilà un qui se pose là. Ce film qui avait une ambition démesurée est un des plus gros ratage de ce début d'année !
Meg est une jeune fille qui vit avec sa mére et son frére Charles Wallace (oui oui, ils ont osés). Leur pére est parti dans l'espace il y a 4 ans et n'est jamais revenu. Meg est devenue la risée de l'école, mais elle va un jour apprendre que son pére est en vie et va devoir utiliser la "compraction" pour le retrouver. En gros, elle va se téléporter à l'autre bout de la galaxie.
Quelle catastrophe ! Déjà, de base, le concept de compraction n'a pas de sens en soi. Bon, admettons que ça serve une certaine symbolique et on laisse passé. Mais dés l'introduction où le pére sort quasiment un discours d'adieux à sa fille (et on s'aimera par delà le temps et l'espace et bla bla bla), tout ça pour la naissance de son fils, on sent que quelque chose cloche. Et le film se montrera aussi subtile tout du long. En gros, il ressasse, encore et encore, des clichés, du mangé et du digéré, pour oser balancer, telle quel, que seul le pouvoir de l'amour sauvera la galaxie ! Dans une scéne d'un ridicule absolu où je n'avais qu'une envie : voir l’héroïne se faire écarteler ! Histoire qu'il se passe quelque chose...
J'ai rarement ressenti un tel sentiment de rejet devant un film, qui semble avoir 60 ans de retard. Sauf du point de vue visuel. Parceque de ce côté là, c'est magnifique. Il y a de superbes images, des planètes sublimes, bien qu'elles n'aient aucun sens d'un point de vue physique et géologique. Mais à part ça... même les acteurs sont à la rue, en dehors de la bien trop courte apparition d'un Zach Galifianakis qui possède en outre la meilleure réplique du film ("Ta mére aussi a de la barbe ?"). Et quand je dis que les images sont belles, oublions les accoutrements ridicules de presque tout le monde. Retenons juste les décors. Bref, je pense que tout est dis.