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Poème érotique
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Esthétique du vide
Allégorie de la vacuité humaine, réduisant l'homme à sa libido et la femme à son corps, Under the Skin est une belle représentation de la laideur. Quand esthétique et métaphysique entrent en collision, quand le vide appel le plein et que la mort se fait sentir, c'est que le cinéma de David Lynch n'est jamais très loin. Des plans dignes de Kubrick sur un fond social, une Ecosse rurale et précaire chère à Ken Loach, ce film ésotérique n'a de sens que celui qu'on souhaite lui donner.
Pourtant, c'est bien d'extraterrestres dont il est question, de fausseté, de ravissement de l'âme par les apparences et les ersatz de séduction. Scarlett, combinaison charnelle de cet être noir, épie, guette, apprend et découvre le corps. Le "ça", devient "moi" sous la contrainte de l'environnement terrestre et social. Et c'est en un plan sibyllin que s'achève ce drame, à l'image du film entier, sans réel motif mais toujours très stylisé.
Pourtant, c'est bien d'extraterrestres dont il est question, de fausseté, de ravissement de l'âme par les apparences et les ersatz de séduction. Scarlett, combinaison charnelle de cet être noir, épie, guette, apprend et découvre le corps. Le "ça", devient "moi" sous la contrainte de l'environnement terrestre et social. Et c'est en un plan sibyllin que s'achève ce drame, à l'image du film entier, sans réel motif mais toujours très stylisé.
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le 30 juin 2014
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