Le chef d’œuvre d’Emir Kusturica est



un film magnifique



que je revois avec plaisir.


Même en vo non sous-titrée, j’y retrouve le même charme : les rires, les larmes, les pincements au cœur, la tendresse et la détresse.



Toute l’âme humaine est là,



dans l’histoire de la Yougoslavie, et l’espoir prévaut, toujours tendu devant comme étendard d’un peuple et de l’âme slave. Underground, cinquante ans d’histoire en trois heures, c’est



un condensé de vie intense et bouleversant.



Underground, c’est du très grand cinéma fait de petites bricoles, une grande histoire faite de beaucoup de petits quelques choses. Quelques personnages habités de bonté et d’autres défauts bien humains pour dire l’histoire d’un peuple. Toute la mélancolie et l’espoir d’un pays qui meurt et de ses peuples qui se détachent les uns des autres pour expérimenter une nouvelle liberté : ce bout de terre qui part à la dérive sur la dernière séquence, au paradis ou en enfer, reste un terrain d’espoir, de reconstruction et de nouvelles promesses.



La beauté des malheurs, c’est qu’ils laisseront bientôt leur place au bonheur.


Créée

le 16 juil. 2015

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