Entre les Thomas, les Anderson et Leonardino

Mon cher Leonardino, je n’aurais jamais imaginé te voir jouer en peignoir pendant 2h10 du film, sur 2h40, ce qui est très long, car je vais vous mentir si je vous dis que je n’ai pas trouvé le temps long... Il y a des scènes à rallonge, surtout avec la course-poursuite en voiture, où je me suis demandé : "Thomas Anderson, un Anderson encore, tu veux vraiment montrer tous tes talents cinématographiques pour ce film auquel tu paries énormément ?" En vérité, je ne connaissais pas ce drôle de bonhomme avant ce film, qui fait parler de lui par son vocabulaire et certaines scènes pas adaptées pour un jeune public. Oui, vous allez me dire, c’est adapté d’un roman, mais je n’ai pas lu celui de Thomas Pynchon (encore un Thomas !). Cependant, en lisant le résumé du livre, T. Anderson a bien suivi le fil principal : une fille qui ne connaît pas sa mère, une femme importante dans la résistance pour un parti de gauche, et un général obsédé se****… J’avoue, on ne peut pas passer à côté du jeu formidable du général, interprété par "Sean Penn", qui a l’habitude de jouer des rôles spéciaux.
Alors, pourquoi ai-je aimé ce film ? Tout d’abord, pour la réalisation (encore avec cette scène de course-poursuite, vraiment bien mise en scène), et un Leonardo perdu qui a sombré dans la dr*** donc il demande de l’aide à un prof de judo... Et surtout, pour ces coupures nettes entre des moments de passion ou d’action et ceux où il ne se passe rien… Avec cette sublime musique, parfaitement en accord avec les scènes et l’histoire. Oui, ce n’est pas lui qui l’a écrite, mais c’est tellement bien d’avoir une histoire de résistance ORIGINALE !

Donc pour moi, c'est un résistueux 8/10

C’est ma première critique, soyez indulgent…