Si Mizoguchi excelle dans les films d'époque (ses deux "Contes", L'intendant Sansho etc...) il sait aussi très bien faire une étude de meurs contemporaine, ce qu'Une femme dont on parle prouve à merveille. Encore une fois plongé dans le milieu de la prostitution, Mizoguchi nous raconte la relation d'une fille prude et de sa mère, gérante d'une sorte de maison close qui finissent par se trouver un point commun. Un point commun empoisonné puisqu'elles finissent par tomber amoureuse du même homme.
Cette femme dont on parle est l'héroïne parfaite (prodigieuse actrice) d'un film virtuose à la mise en scène maîtrisé du bout des doigts par un cinéaste sûr de son talent.
JimAriz
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le 10 janv. 2014

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