le 10 nov. 2013
D'une page, réécrire l'Histoire.
En 1951, à Venise, l'Europe découvrait qu'on fait aussi des films au Japon ("Rashômon", prends ça Rohmer !). Sans blague. C'est qu'à force de regarder notre petit nombril de centre du monde... Bref...
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Je crois qu’on est pas loin du boss de fin de la cinéphilie: film japonais des années 20, muet, sans intertitre, sans musique ou presque... c’est trop pour moi, je rends mon tablier.
Le film a été créé pour être accompagné d’un conteur, qui apportait probablement une cohérence à l’ensemble, mais en l’état la narration est bien trop chaotique pour qu’on puisse comprendre ce qui se trame sous nos yeux. Un gardien d’asile qui tombe amoureux d’une internée infanticide et qui essaie de la libérer ? C’est à peu près tout ce que j’ai décelé dans ce long, très long, voyage dans les confins de l’ennui. On essaie vaguement de s’accrocher pendant la première demi heure et puis on dépose gentiment les armes ensuite, en regardant l’horloge défiler au ralenti, comme dans un cours de physique au lycée. Rien à sauver, tout est neutre: les acteurs, la mise en scène se voulant vaguement surréaliste (la scène de la danse sort un peu du lot).
Bref, j’ai rien compris, et apparemment personne ne comprend vraiment mais ça n’empêche pas les vrais cinéphiles hardcore d’adorer. C’est probablement eux qu’il faudrait enfermer, mais on va dire que je suis trop radical.
Edit: j'ai vu qu'il existait d'autres versions, notamment une avec une BO beaucoup plus adaptée qui apporte un peu de folie. Ma critique vaut pour la version quasi silencieuse.
Créée
le 24 févr. 2020
Critique lue 531 fois
le 10 nov. 2013
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