Si le film souffre d'une caractérisation de personnages parfois incohérente et insuffisante, il n'en reste pas moins un splendide message d'espoir pour offrir Une place pour Pierrot.
Traitant de la détresse psychologique des aidants et de l'inclusion nécessaire pour les patients atteints d'autisme, le portrait de la situation est particulièrement convaincant, au travers du jeu attachant de Grégory Gadebois. Il reste néanmoins dommage que le récit ne creuse pas plus tout cet aspect judiciaire gravitant autour de cette femme "enlevant" son frère à une structure médicale qui le maltraite : ce qui en découle, bien que touchant, devient dès lors un simple portrait positif sur l'autisme à l'âge adulte au lieu d'un coup de poing sur la table pour réveiller une société endormie face à une cause médico-sociale majeure.