Sur un coup de tête, Louis prend la route afin de rejoindre celle qu’il aime. En chemin, il récupère son frère qui sort de prison et pendant le trajet, les frangins vont s’amuser avec une vieille CB en se moquant d’un chauffeur routier. Sauf que la blague va virer au cauchemar ou plutôt… en enfer.
Une virée en enfer (2001) est basé sur un scénario écrit par Clay Tarver & J.J. Abrams, dont l’influence du chef d’œuvre de Steven Spielberg : Duel (1971) n’est franchement plus à démontrer. Sauf qu’en dehors de ça, on est clairement devant le prototype du thriller pour adolescents, classé "Rated R" (et déconseillé aux moins de 12ans en France), avouons-le, ce n’est pas avec ce film que l’on viendra chercher les frissons.
Pas une once de tension ne viendra nous titiller pendant 90min, la mise en scène a beau en faire des caisses (le montage, la musique & les acteurs), rien à faire, c’est l’encéphalogramme plat. C’est d’autant plus regrettable que les 30 premières minutes du film, avec la présentation des protagonistes et l’introduction de "Clou rouillé" s’avère particulièrement réussie. Soit tout le contraire de ce qui suivra par la suite pendant près d’une heure, où c’est le jeu du chat et de la souris, avec des dialogues insignifiants et où l’on trouve le temps long, très long. Et ne comptez pas sur le casting pour sauver les meubles, Steve Zahn égale à lui-même, la ravissante (plante verte) Leelee Sobieski et un Paul Walker encore inconnu du grand public (6 mois plus tard, il connaître la consécration avec le premier Fast & Furious).
Malgré son insignifiance, le film aura droit à deux autres suites (2008 & 2014), des DTV dénués d’intérêt et sans le casting d’origine.
(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2023)
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