Valérian et la Cité des Milles Planètes est un film de Luc Besson. On ne peut pas se le cacher, le public voyait ce retour risqué puisque ses derniers films non pas vraiment séduits et il est clair que sur le papier Valérian, ou du moins les premières images de ce long-métrage montrait un « Cinquième élément » plus moderne, un coup de jeune au rétro donc. La prise de risque est donc à demi-teinte puisque Besson avait l’air de vouloir retaper du chef d’œuvre à travers l’excuse d’une adaptions. Au final, le film séduit de part son esthétisme qui crée un univers idéal, là encore pas toujours assumé, mais qui s’engage à nous faire rêver. Valérian, c’est pas mal, c’est même bien, mais c’est trop facile. On rend anodin des personnages sonnant comme clés dans ce scénario infantile. La morale est belle, mais son édifice dérange. Car là ou Laureline préserve, Valérian convoite et à mal dosé les envies de chacun, le public se perd et fait obstacle. Pour ma part, une fois suffit.