C'est triste mais je ne garde rien des films de Joachim Trier, je les traverse sans que jamais rien ne s'accroche. Je suis perméable à son cinéma, et les émotions perlent sur moi sans jamais pénétrer. Pourtant, des thèmes devraient me parler ; les rapports avec le père, la fraternité, la dépression... Mais non. J'ai bien aimé la maison, vivante, j'ai eu mal pour elle quand elle se coinçait le rideau.. Rien de plus.
C'est difficile de ne pas aimer ces films, j'ai peur de ne pas être assez délicat. Ou alors il est peut être temps d'accepter que je suis qu'un gros bourrin écervelé. Voilà.
Ca manque de nichons aussi.