Vivre.
Les 45 dernières minutes, sous forme de huis clos, durant lesquelles une assemblée rend hommage à un défunt restent à jamais en mémoire.
Elles revêtent une triple importance.
La première, la plus évidente, est le génie inégalable de Akira Kurosawa qui traverse cette séquence. Il est proprement impossible ne pas ressentir une vive émotion lors de ce passage, il n'est même pas impossible de pleurer.
La deuxième peut être représentée par la grandeur majestueuse et humble de Takashi Shimura, qui habite littéralement ce passage et le transcende.
Enfin, la dernière est une aide modeste mais néanmoins présente que représente cette scène pour tous ceux confrontés à une situation semblable un jour dans leur vie. Le cinéma dépasse alors son strict cadre et est alors magnifié.
raisin_ver
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Akira Kurosawa, top 15 films., 10 films de chanson, 10 films dans lesquels le temps est compté, Top 10 films avec Takashi Shimura et Top films des années 1950

Créée

le 29 juin 2011

Critique lue 833 fois

20 j'aime

1 commentaire

raisin_ver

Écrit par

Critique lue 833 fois

20
1

D'autres avis sur Vivre

Vivre
Sergent_Pepper
9

Chronique d’une mort magnifiée

Watanabe n’apprendra que tardivement que tous ses collègues le surnommaient « La momie ». Mutique, prostré sur son bureau, au sein d’un service municipal qui lui aussi ploie sous une pile insondable...

le 10 janv. 2015

88 j'aime

5

Vivre
Torpenn
9

La lippe et rature à l'estomac

En 1952, Kurosawa est tout auréolé de cette incroyable aura internationale que le choc Rashomon et son Lion d’Or à Venise l’année passée ont pu lui offrir. A côté de cela, l’échec critique de L’Idiot...

le 28 août 2012

85 j'aime

125

Vivre
SanFelice
10

La momie et la balançoire

Les années 50 ont constitué une sorte d’Âge d’Or pour Akira Kurosawa. De nombreuses récompenses internationales (Oscars, Lion d’or, Ours d’argent…) et d’imposants succès publics et critiques ont...

le 2 mai 2016

46 j'aime

8

Du même critique

Jules et Jim
raisin_ver
3

La Truffe a tout faux

Version sans grâce de Sérénade à trois, Jules et Jim échoue là où le film de Lubitsch réussissait à représenter la complexité du sentiment d'amour. Chaque situation, chaque moment du film est...

le 1 juil. 2011

54 j'aime

76

L'assassin habite au 21
raisin_ver
9

La bonne adresse

Formidable comédie policière, à l'interprétation fabuleuse et à la maîtrise épatante, dès les premières minutes d'ailleurs, la scène d'ouverture du film étant un bijou à l'atmosphère enfumée et...

le 29 déc. 2011

54 j'aime

L.A. Confidential
raisin_ver
9

Critique de L.A. Confidential par raisin_ver

L.A. Confidential est un des films policiers majeurs des années 90. Tout d'abord parce qu'il adapte avec brio le livre de James Ellroy, ce qui est loin d'être une mince affaire. Le film simplifie un...

le 22 nov. 2010

54 j'aime

4