N'ayant rien tourné depuis Les 55 jours de Pékin (1963), Nicholas Ray accepte un poste de professeur à l'université. En collaboration avec ses étudiants, il réalise un film sans scénario, expérimental, basé sur la spontanéité et l'improvisation. La forme est déroutante : split screen, désynchronisation des dialogues, surexposition des couleurs, images sous formes de vignettes. D'histoire, il n'y en a point, une simple juxtaposition de scènes documentaires, voire de fiction. On y devine les interrogations d'une jeunesse traumatisée par la guerre de Vietnam et déboussolée sous l'ère de Nixon. Un Work in Progress sur lequel Ray travaillait encore 6 ans plus tard. Un travail inabouti, déstabilisant et opaque.

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le 28 août 2019

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