When a killer calls !

Rien ne peut résister à la vague Asylum. Pas même le « Terreur sur la ligne » de Simon West, ici mockbusté avec une affiche dégueulasse Le début de l’enfer ?

Une baby-sitter reçoit les appels d’un type qui vient de massacrer une famille entiére. Et qui ne va pas tarder à s’en prendre à elle…

Disons le tout de go : When a killer calls n’est pas le pire Asylum. Il a même deux ou trois bons moments. Noyés, certes, au milieu d’un film qui essaie de se la jouer snuff movie mais parvient à peine à créer de l’angoisse par le jeu de ses comédiens et par, bien sûr, le plaisir qu’il prend à dénuder gratuitement ses actrices. L’absence de budget se ressent mais, bizarrement, permet à quelques instants de s’en sortir en les rendant un peu plus « cradingue » Parceque l’oeuvre se veut, en plus, frontale.

Mais, durant cette fois prés d’1h30, elle arrive surtout à être globalement ennuyeuse, en répétant les mêmes scénes ad nauseam, avec des couples se roulant des pelles sur le canap avec de se faire arracher le lard. Sans compter sur les baby sitter au physique d’actrice porno, et qui, honnêtement, ne jouent pas beaucoup mieux. Bref, c’est pas fou, mais on a vu pire