Je vais être expéditif (plein de choses ont déjà été écrites).
Enfiler ses godillots pour réparer des blessures (mais se choper des ampoules) suppose que le cadre < ce Wild qui sert de titre au film et qui ne fait pas que référence au passé douloureux, aux égarements, aux excès > investi par la randonneuse soit magnifié.
Or si les efforts de photographie sont clairs, NON SEULEMENT ils sont offerts au compte-gouttes, comme le note ici JimBo Lebowski :
"La photographie est très bonne, dommage qu’on en voit si peu en 2h, "Wild" c’est l‘état sauvage, la nature, les forêts, le désert, les plaines, etc, et au final le long métrage ne le met pas forcément en évidence."
... MAIS SURTOUT, comme le souligne cette fois Ligea :
"Les plans en pleine nature ne font pas tant rêver. (...) Le film reste assez plat malgré les reliefs à disposition, qui eux ne sont jamais utilisés pour exprimer un sentiment, ils restent dans leur rôles de balises."
Thibault_du_Verne résume ainsi cette erreur :
" Wild ne se distingue même pas par la beauté de ses paysages, les décors que Cheryl traverse n’étant pas particulièrement mis en valeur."
Quant aux nombreux flashbacks, trop souvent maladroits, ils ne nous aident pas plus à approcher la personnalité d'un personnage < " psychologie de surface" dit Flaw 70 > qui a probablement dû, à notre insu, trouver la rédemption seule sous sa guitoune.
L'interprétation de Reese Witherspoon sauve le film de la chute dans le ravin...
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