Rubber ne lui ayant pas suffit, Quentin Dupieux revient avec Wrong, et on l’accueille avec plaisir. D’autant que le film persiste sur la voie de l’absurde…
Dolph se réveille un matin, à 7h60, et cherche son chien Paul. Mais il le ne le trouve pas. Il semble que son chien ait été enlevé. Mais qui est l’auteur de l’enlèvement ? Ne serait-ce pas ce Monsieur Chang ?
Et comme tout film du réalisateur, il ne s’agit là que de la base de l’histoire qui va voir se multiplier les situations surréalistes. Tout comme les personnages. C’est simple, le réalisateur créé tout cela dans le but de ne jamais être où on l’attend. Du jardinier incarné par Eric Judor, à la secrétaire de la pizzeria, en passant par le détective, ou encore ce fameux Monsieur Chang (William Fichtner !), on ne peut que rire devant toutes ses situations, notamment lorsque l’on constate que même le personnage principal n’est pas moins absurde que les autres (Il travaille… jusqu’à ce qu’on apprenne qu’il a été licencié trois mois auparavant et revient faire semblant de travailler chaque jour parceque ça lui plait).
Le film regorge ainsi d’idées, notamment au niveau de sa mise en scéne. par exemple un lieu de travail dans lequel il pleut constamment… même lorsqu’il fait beau dehors ! Par petites touches, il développe alors son univers, cohérent dans sa folie. Ce qui lui offre même quelques petites touches de poésie bienvenue, porté en outre par une BO parfaitement composé. Une nouvelle réussite pour le réalisateur, même s’il s’avére nettement moins abordable qu’un Rubber ou un Steak par exemple…