Papa de l'ailleurs
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En ce début des années 80, le cinéma de genre britannique est agonisant, les conséquences d’une économie véritablement à bout de souffle. Rappelons que nous sommes alors au coeur des heures noires de l’ère Thatcher.
Le réalisateur Harry Bromley Davenport est alors obligé de se tourner vers les Etats-Unis pour trouver le financement nécessaire à son nouveau projet, un film de science-fiction sombre, plus ou moins inspiré par les classiques SF des années 50 mais également par le chef d’oeuvre de son compatriote Ridley Scott, «Alien» et celui de Steven Spielberg «Rencontres du 3ème Type».
Davenport parvient à convaincre Robert Shaye, le patron de la toute jeune société de production New Line, de financer son film. Seule condition : Que le scénario soit partiellement remanié pour devenir celui d’un véritable film d’horreur.
Au final, le récit brasse large et mélange avec autant d’audace que de maladresse, un trop grand nombre de thèmes développés par ses illustres prédécesseurs, à tel point qu’il en devient un véritable fourre-tout bancal et confus, voire par moment, totalement barré.
Le cinéaste admettra même à ce propos que de nombreuses séquences ont été ajoutées à la va-vite pendant le tournage, suggérées ou imposées par la production.
Des scènes spectaculaires (certaines même assez choquantes) qui vont malgré elles, soulever des questions qui ne trouveront malheureusement jamais de réponses. Bref, à un certain point, on ne comprends plus grand chose. Et que dire de l'apparition du clown nain, du soldat-jouet géant, celle inexpliquée d’une panthère noire...
Dommage car il y avait pourtant des idées intéressantes dans le matériau de base. Celles d’aborder frontalement les traumatismes de l'enfance, la séparation de la famille ou la recherche de sa propre identité. Malheureusement, elles seront rapidement dissipées dans cette accumulation de grand n’importe quoi dont on ressort coi.
Que retenir alors de cette étrange expérience ? Un film qui ressemble à tout et à rien d’autre à la fois, qui peut fasciner autant qu’il peut rebuter. Il aurait au moins le mérite de nous surprendre, c’est déjà ça.
Créée
le 13 juil. 2025
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