Divinity : Original Sin 2 porte la marque des grands jeux. Ces jeux qui laissent hagard et vide. Ces jeux qui nous travaillent des jours et semaines après leur conclusion. Ces jeux qui créent une sensation de manque lorsque le générique se termine.
D:OS 2 en fait incontestablement partie... Et pourtant, ce n'était pas gagné pour ma part !
Je ne suis pas très familière des jeux de rôles tactiques/ en tour par tour/3D isométrique. Dragon Age Origin faisait jusqu'alors figure d'exception grâce à une faible difficulté et une caméra à la troisième personne. Je préfère les mondes ouvert à la Oblivion, Skyrim, Fallout, ou l'action intense d'un Mass Effect. Mais force est de constater que D:OS 2 est une exception.
Une exception, qui n'est pas dénuée de défaut en plus de ça. La construction global du titre d'abord, les combats sont "toujours" les même. Les ennemis sont toujours au même endroit, jamais de rencontre aléatoire. La seule chose qui variera d'une partie à l'autre sera notre build, mais comme les combats ne change pas, on sait d'avance comment y faire face lorsque l'on recommence le jeu.
Les builds d'ailleurs, parlons en. Le jeu en propose énormément de préconçue et on peut à loisirs créer le notre de toute pièce. De plus, il est très facile de ce restat en cas d'erreur où si l'on veut tester une autre config. Cependant, cette infinité de possibilité ce ressent au niveau des stuffs qui sont souvent "étrange". Une armure lourde qui demande un investissement en force pour donner un bonus d'intelligence.. WTF ? Je suis bien consciente que pour certain build ça doit être utile, le problème c'est que les stuffs sont aléatoires et il est assez difficile d'en avoir du vraiment intéressant. Lorsque l'on a de bons bonus, très rapidement le bonus d'armure physique et/ou magique ne suis plus. Donc on prend un meilleure stuff pour plus de défense au détriment des autres bonus.. Meh... Puis visuellement, ils sont immondes. Lorsque l'on porte un ensemble cuir ou maille complet, c'est très jolie mais souvent le stuff mix de la maille avec du cuir et le résultat est très moche. J'ai conscience que le détail visuel est futile mais pour le RP ça casse l'immersion... :/
Puis les bugs quoi pitié... C'est la Définitive Edition ça ?! Seriously ?! La version finale et la plus peaufinée du titre ?! Bah putain ! Entre les quêtes qui bug et qu'on ne peut pas terminer, des coffres qui refusent de s'ouvrir, des pnjs qui disparaissent et, le plus futile cela dit mais quand même, ma romance qui bug lors de la scène finale (genre j'ai romancé un perso et c'est un autre de mes compagnons que le jeu a décider de mettre à la place...) J'aurai rien dit si le jeux était encore en développement mais là, juste non quoi...
Rajoutons à cela quelques problème de lisibilité lors des combats où beaucoup d’éléments (comprendre le feu, le poison, etc) rentre en jeu. Une caméra qui ne dézoome pas assez dans les combats en grand espace et qui engendre, une nouvelle fois, des problèmes de lisibilités.
Malgré ça, D:OS 2 est pour moi un grand jeu grâce à une histoire prenante d'un bout à l'autre qui tient en haleine plus de soixante heures. Avec des personnages, bien écrit et bien doublés vraiment attachants ou vraiment détestables mais qui ne laisse pas indifférents, et c'est le plus important.
La bande originale est elle aussi d'une excellente facture, les thèmes sont assez marquants et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas fredonné le thème du menu d'un jeu. Graphiquement ça fait le taffe, certains effets rendent vraiment bien, le brouillard mortel notamment. Quelques panoramas vraiment magnifiques viennent mettre un frein à l'exploration le temps de les admirer. Et le chara design est superbes. Les elfes et surtout les lézards sont visuellement très réussi. C'est à ça que devrait ressembler les Argoniens de The Elder Scrolls bordel ! Cela dit, on a assez souvent l'impression qu'ils avaient que 5 ou 6 visages pour les pnjs (surtout les humains) tant j'ai souvent eu l'impression de croiser les mêmes têtes en boucles ^^
Pour conclure, D:OS2 ne plaira clairement pas à tout le monde. Mais je ne saurai que trop vous conseiller de lui donner sa chance. Peut être que comme moi, vous découvrirez une perle, certes imparfaite, mais qui vous marquera de son éclat !