"Don't Starve" m'a été présenté d'une manière bien particulière, puisque je l'ai connu à travers les cris déments de mes vaillants camarades joueurs. Y compris l'ami Gozer. S'entremêlaient dans leurs lamentations des hurlements concernant des carottes, des lapins, des araignées, et surtout, un dindon, apparemment générateur de biens des frustrations. La phrase qui revient le plus souvent était "Je deviens fou/folle", "J'en peux plus" et "NON, pas le dindon".
Les soldes Steam ayant fait leurs ravages de l'été, je me suis trouvée en possession de la Bête et l'ai promptement installée sur ma machine pour la tester. Je constate avec amertume que ma santé mentale dégringole dangereusement de partie en partie.
Trêves de plaisanteries, Don't Starve est un très bon jeu, très marrant, qui vaut son prix. Le monde cartoonesque à la Burton est marrant et glauque, le gameplay Survival Point'n Click facile à prendre en main, assez instinctif. Les différents personnages avec leurs propres voix faite d'instruments ont l'avantage d'avoir leurs caractéristiques propres en termes de capacité, et surtout sur ce qui leur remonte le moral. Pour l'instant ma préférée est la petite Willow, pyromane à la voix flûtée (littéralement).
Je ne reste jamais très, très longtemps sur Don't Starve ; mes sessions de jeu sont assez courtes même si j'y reviens assez régulièrement. Je ne pense pas que ce soit le type de jeu pour lequel je resterai plusieurs heures scotchée devant l'écran. C'est un bon jeu de chevet.
Je réclame un mode multijoueur pour partir tuer les dindons avec mes amis.
D'ailleurs, pour tuer le dindon, acculez-le dans un coin ou utilisez un boomerang.