Très belle musique.
Très bon scénario.
Décors splendides.
Ambiance incroyable.
Direction artistique : 9/10.
Pour ce qui est du design c'est un peu catastrophique. On nous laisse le choix d'explorer une zone avec plusieurs chemins. Donc on prend le "sous-chemin" se disant qu'il mène vers un cul de sac, puis on se rend compte que ce chemin est beaucoup plus long, qu'il revient sur la route principale mais surement plus loin. Donc on revient en arrière pour regarder si on a pas manqué quoi que ce soit... Toute une galère.
Là où ça fonctionnait très bien dans Dear Esther ( le précédent jeu du studio qui a marqué le paysage vidéo-ludique) c'est ici un échec. Dans Dear Esther, on se moquait de marcher lentement, ça faisait sens et on sentait l'inquiétude et les tourments du personnage, le désespoir, de plus, on savait très bien où on allait se rendre dès le début. Dans le jeu, on est en contemplation face à une liberté qui se désamorce et peut décevoir. Le jeu nous propose l'exploration mais la vitesse de déplacement est punitive, ce n'est pas un problème lorsque l'on traverse un lieu sublime mais c'est pénible pour le reste. Le genre du simulateur de marche a pourtant su nous montrer qu'il peut très bien raconter une histoire lorsqu'il est bien pensé...
On explore donc un coin d'arrière pays, dans le but de recoller les morceaux, sans réels efforts de notre part.
On assiste à des souvenirs de personnages vaguement discernables, un choix qui propose la suggestion et l'imagination, qui marche mais manque tout de même d'un tout petit peu plus de formes, peut-être , à peine.
Everybody's Gone To The Rapture est un récit tragique, providentiel et lumineux.
Peut-être s'est il trompé de médium.