Faut-il un âge minimum pour jouer à certains jeux ? Je ne parle pas ici de la nomenclature PEGI, aussi efficace que la vérification d’âge aux caisses d’un Leader Price. Je parle de l’expérience nécessaire pour ressentir pleinement une œuvre. Je m’étais déjà posé la question avec Catherine, où il est plus question de sexualité que de sexe. Firewatch se situe dans une même veine plus adulte.
Contrairement à mes habitudes, je vais mettre un petit résumé de l’intrigue, tant celle de la fiche est réductrice. Je reprends un texte de Wikipédia, avec quelques modifications :
Vous incarnez un certain Henry qui, tourmenté par son passé (sa femme est atteinte de la maladie d'Alzheimer), décide du jour au lendemain de surveiller des feux de forêts dans les étendues sauvages de l'État du Wyoming. Son seul contact avec le monde extérieur est son superviseur, une femme nommée Delilah joignable à tout moment par radio.
Firewatch prend tout d’abord l’allure d’un jeu d’exploration, dans un environnement incroyable qui pousse réellement à la contemplation et à la rêverie. Le thriller va petit à petit prendre le pas, offrant de véritables moments d’angoisse.
Mais la véritable qualité du titre se situe dans la relation entre Henry et Delilah. Les dialogues sont finement écrits et offrent une véritable épaisseur aux personnages, avec leurs forces et leurs fêlures. Car, le récit se centre sur la notion de responsabilité. Chacun assume, ou non, ses actes au sein de ce huis clos dans un parc naturel.
Un récit fort à suivre au fil des balades en forêt.