C’est rare que je désinstalle un jeu parce que je me lasse du gameplay, mais lui, ça a été rapide. Après seulement 10 heures, j’ai compris que je jouais dans le vide.
Même après avoir passé par l’entraînement, peaufiné mon style de jeu, ça ne change rien : les matchs tournent au marathon, même contre Federer. J’ai atteint le niveau 60, boosté ma puissance, mon coup droit et mon service à fond pour enchaîner un service puissant suivi d’un coup droit killer... rien à faire ! Plus d’un million d’euros dépensés, et quand je teste un petit tournoi contre des joueurs non classés pour voir une évolution, ça ne fait aucune différence. On se retrouve à des échanges interminables, même contre des joueurs blessés à deux endroits, sans endurance, qui renvoient tout sans faillir.
Le jeu est agréable, mais ce point m’a vraiment déçu. Federer, avec son style agressif et rapide qui finit les points en 2-3 coups, joue ici comme Ferrer à Roland Garros. Donc si tu veux orienter ton joueur vers un jeu agressif, oublie.
Il n’y a qu’un seul type de gameplay possible, que ce soit toi ou l’IA, peu importe l’entraînement : un échange interminable de coups gauche-droite jusqu’à ce que l’un des deux craque ou qu’un coup improbable sorte de nulle part.
Autre défaut : ton personnage bondit parfois pour attraper la balle, parfois non. Parfois c’est largement jouable et il ne le fait pas, d’autres fois c’est impossible, mais il le fait quand même.
En points positifs, la simulation de la vie d’un joueur pro est bien faite. Même si ça devient répétitif, ça immerge plutôt bien, et les entraînements et cinématiques fonctionnent bien. Mais côté gameplay, c’est zéro.