Assassin's Creed III par Pom_Pom_Galli
Bien que l'on a droit chaque année avant noël, à un nouvel assassin's creed, il faut reconnaître que ubisoft se fout rarement de notre gueule en proposant un vrai jeu chaque année et pas une grossière mise à jour comme beaucoup de licence. Ayant pleinement apprécié le second volet, c'est donc en toute logique que je me dirige vers ce troisième opus... Mais ô râge, ô désespoir, cet assassin's creed est loin d’être le beau jeu auquel je m'attendais.
Commençons par le plus gros point négatif : son extrême facilité. C'est bien simple, en quinze heure de jeu environs, je ne suis pas mort une seule fois en combat ! Jamais. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé en me frottant à des dizaines d'ennemis armé de fusils et de baïonnettes. J'ai rarement vu un gameplay aussi assisté. Il suffit d'appuyer sur le bon bouton au bon moment pour massacrer une flopée d'anglais à tour de bras. D'autant plus que le personnages de conor ne subit aucune marge de progression. Il est surpuissant du début à la fin.
Reste alors l'univers. Le gros point forts du deuxième opus à mes yeux. Mais même si la guerre d'indépendance semble fidèle (mes cours d'histoire sont assez loin), on est assez loin de l'émotion que pouvait nous provoquer le Florence de la renaissance, ou les toits de Venise. Les villes semblent fades à coté de l'architecture italienne. Et que dire de la campagne qui sépare les différentes villes, qui n'est ni plus ni moins qu'une banale foret sans âme.
Heureusement qu'il y a les batailles navales, seule point d’intérêt de ce jeu. A part ça, tout ce qui faisait le sel de la série a disparu. L'infiltration a fait place à un gameplay ultra bourrin et l'escalade n'a plus aucun intérêt puisque le rues sont trop large pour se déplacer sur les toits. Reste seulement la dimension historique, toujours impeccable même si l'histoire américaine présente peu d’intérêt de ce coté de l'atlantique.