Avowed est un jeu qui a indéniablement du charme : ses décors sont beaux, l’univers est soigné. Mais une fois passée la première heure, une sensation de déjà-vu s’installe. Le jeu, malgré une promesse de liberté, donne l’impression que tout est déjà écrit, balisé. On avance sur des rails déguisés en chemins ouverts.
Être propulsé « élu » et centre de l’univers dès les premières minutes casse une part d’immersion. En 2025, ce genre de narration manichéenne et centrée sur le joueur sonne un peu creux. On aurait aimé se perdre, douter, exister dans ce monde avant d’y devenir quelqu’un. Avowed ne réinvente pas la roue, et venant d’un studio comme Obsidian, c’est une déception qui soulève des questions plus larges sur l’état actuel du jeu vidéo.