J’ai un souvenir de base-ball à l'école : j’ai raté toutes les balles et exaspéré toute mon équipe. Fin de l’histoire. Comme l’a dit l’enseignant de l’époque : « Tu sais, l’important, c’est de participer. » Cette phrase, je l’ai entendue de pratiquement tous mes profs de sport durant ma courte carrière de sportif. Plus j’y repense, plus je la trouve à la fois bienveillante et condescendante.
Bref… oui… BA-BA-BA-BA-BASEBALL STARS-TWOOOOOO : wow, super jeu d’arcade, super nerveux. Il a fallu que je me remette un peu dans les règles de base, mais quelques parties suffisent pour les maîtriser. Après quelques parties « solo », je me suis lancé dans une sorte de tournoi qui a duré pratiquement cinq heures. J’ai été totalement happé par le jeu, qui n’est qu’une suite de shoots à la dopamine où il faut réagir ultra rapidement. Il y a un côté très haletant dans le base-ball où les situations peuvent très vite se renverser.
Évidemment, on peste souvent contre l’IA, à la fois prévisible et énervante : elle ne commet jamais d’erreur. Par exemple, si vous envoyez une balle trop haute, vous êtes assuré que l’IA va la rattraper en plein vol. Il y a aussi cette difficulté très arcade où l’on a l’impression que l’IA se met en « god mode » dans les fins de match, juste au moment où l’on se croyait victorieux. Mais ce n’est clairement pas un problème propre à ce jeu en particulier.
BA-BA-BA-BA-BASEBALL STARS-TWOOOOOO, c’est aussi une expérience audiovisuelle intense, avec ses personnages ultra expressifs, très cartoons, ses textes géants qui recouvrent l’écran et cette slap-bass tonitruante. J’adore cet esprit où l’on sent que tous les potards sont poussés au maximum. Je suis aussi particulièrement fan du manager/financier : un homme grisonnant et rachitique sous substances excitantes, dont les ingérences durant les matchs donnent l’impression qu’il joue l’intégralité de son capital sur la partie en cours.
Bref, pas la peine d’aimer le base-ball pour apprécier BA-BA-BA-BA-BASEBALL STARS-TWOOOOOO.