Encore la guerre
Le jeu est très bien mais il est tellement pas fait pour moi puis on a toujours le même jeu depuis 25 ans, le même gameplay, le même concept. J'ai testé car cela faisait très longtemps je n'avais pas...
Par
le 11 août 2025
2 j'aime
Jeu de DICE, Criterion Games, Ripple Effect Studios, Motive Studios, Ridgeline Games et Electronic Arts (2025 • PC)
Battlefield 6, c’est le pote qui revient à la soirée après plusieurs années d’absence, en mode : “T’inquiète, cette fois j’ai changé.”
Et ouais, il a changé — un peu. Mais entre deux punchlines visuelles et trois bugs cosmiques, t’as toujours ce sentiment : le roi est fatigué, mais il a encore de beaux restes.
Après un Battlefield V qui avait tenté de nous faire pleurer sur des tranchées mal scriptées, BF6 revient dans un futur proche : drones, armures tactiques, buildings qui s’effondrent comme ton moral un lundi matin.
C’est grand, c’est explosif, c’est beau — parfois trop. Tellement de particules que t’as l’impression de jouer à l’intérieur d’un feu d’artifice sponsorisé par Nvidia.
Mais quand la magie opère — quand un hélico s’écrase sur un immeuble pendant qu’un sniper te frôle le casque et que ton squad crie sur Discord — tu te rappelles pourquoi t’aimes Battlefield.
C’est le chaos organisé. L’orchestre du désordre.
BF6 essaie d’être tout à la fois : old-school pour les puristes, nerveux pour les kids de Warzone, tactique pour les rêveurs. Résultat ? Un jeu qui tire dans toutes les directions, littéralement.
Les sensations de tir sont solides, le gunfeel te secoue comme un bon vieux café noir, mais les gadgets futuristes et les “spécialistes” cassent parfois la magie du champ de bataille.
T’as envie de gueuler : “Donnez-moi juste un soldat, pas un héros Marvel avec une tourelle automatique, bordel !”
Faut le dire : Frostbite en met plein la gueule. Les reflets, les destructions, les tempêtes dynamiques — c’est du cinéma interactif.
Mais parfois, ça tourne au sketch : textures qui poppent, ragdolls en freestyle, tanks qui glissent comme des savonnettes. T’es à mi-chemin entre Il faut sauver le soldat Ryan et Les Zinzins de l’espace.
Les maps sont gigantesques, à en perdre ton squad, ta boussole et ta foi.
C’est beau, mais souvent trop grand pour l’action qu’on te promet. T’as des moments de grâce, puis dix minutes à courir dans le vide avant de te faire one-shot par un mec planqué derrière un buisson depuis 2001.
Sur le plan sonore, BF6 reste une tuerie. Les coups de feu résonnent comme des orages de guerre, les explosions ont une profondeur presque sensuelle, et les cris de tes alliés ajoutent une touche tragique.
Si seulement tout le reste suivait ce niveau de maîtrise…
Battlefield 6, c’est un peu ce blockbuster qui te met une claque visuelle, te fait rire, crier, paniquer… puis te laisse là, un peu vide, à te demander : “Et maintenant ?”
C’est fun, parfois brillant, souvent frustrant. Un grand spectacle sans toujours savoir ce qu’il veut raconter.
Mais quand tout s’aligne — quand ton équipe capture un point sous la pluie, pendant qu’un avion s’écrase au-dessus — t’as ce frisson.
Ce petit “ah ouais, c’est ça, Battlefield”.
Et rien que pour ça, tu lui pardonnes. Pas tout. Mais assez pour y retourner.
Créée
le 28 oct. 2025
Critique lue 47 fois
4 j'aime
1 commentaire
Le jeu est très bien mais il est tellement pas fait pour moi puis on a toujours le même jeu depuis 25 ans, le même gameplay, le même concept. J'ai testé car cela faisait très longtemps je n'avais pas...
Par
le 11 août 2025
2 j'aime
Détruite par la politique, cette licence autrefois culte, qui avait soudainement voulu nous apprendre dès Battlefield V comment nos arrière-grands-mères avaient gagné la Seconde Guerre mondiale...
Par
le 11 oct. 2025
1 j'aime
1
Heu… c’est quoi cette campagne solo finie à la pisse ? Le constat est brutal, mais difficile à éviter : le jeu est visuellement daté, sans âme, et j’ai presque honte de le dire, mais "Call of Duty"...
le 11 oct. 2025
1 j'aime
Il est rare qu'un jeu parvienne à incarner à la fois une lettre d'amour aux racines du jeu de rôle classique et une révolution moderne du genre. Baldur's Gate 3, développé par Larian Studios, réussit...
Par
le 24 avr. 2025
3 j'aime
Clair Obscur, c’est pas juste un jeu. C’est une fresque interactive, un poème vidéoludique, une claque artistique qui te fait dire : "Mais pourquoi j’ai encore des jeux Ubisoft installés ?"Tu veux du...
Par
le 6 oct. 2025
2 j'aime
DOFUS, c'est le jeu qui a brisé des claviers, ruiné des bulletins scolaires, et déclenché des bagarres IRL parce que "t'as pris MA ressource sur la map". C'est pas juste un MMORPG, c'est un rite de...
Par
le 24 avr. 2025
2 j'aime