La fin d'une trilogie mythique

Aaah Dark Souls 3, mon jeu préféré de la trilogie, celui qui m'a marqué le plus. Cet épisode marque la fin de la série, et clairement, c'est une fin réussie qu'on a devant nous. Dark Souls 3 retourne aux sources, en se basant beaucoup plus sur le premier du nom que le deuxième, il faut dire en même temps que Dark Souls 2 est plutôt controversé. Il est plus sage de voir Dark Souls 3 comme une suite du premier que du deuxième, ce dernier étant "à part", et ça se voit, puisque l'univers de Dark Souls 3 est parsemé de références au premier, et très peu du deuxième. Mais que vaut ce Dark Souls 3, justement ?

L'histoire

C'est très difficile de résumer l'histoire de ce jeu, puisque même en tant que joueur, on ne nous donne pas énormément d'indices sur "qui est qui", nous confirmant que très peu d'éléments directement. Mais ici, l'introduction du jeu nous explique tout ; enfin, du moins, ce qu'on attend de nous. Tout d'abord, il faut prendre en compte l'histoire de Dark Souls 1, puisqu'ici, le jeu part du principe que le joueur sait un minimum ce qu'il s'est passé dans le premier épisode. Pour résumer, dans Dark Souls 1, on nous explique qu'il y a l'Âge des Anciens, un monde peuplé de dragons immortels, mais qu'à un moment, une flamme apparaît. C'est la Première Flamme. Des hommes apparaissent alors également, et trouvent 3 grandes âmes hyper puissantes à l'intérieur de cette Flamme. Un être plus discret, le "pygmée" en trouve une quatrième, mais celui-ci reste dans l'ombre, tandis que 3 personnes se partagent les 3 autres âmes : Gwen, La sorcière d'Izalith et Nito. Avec ces âmes, ils gagnent en puissance, battent les dragons, et instaurent l'Âge du Feu. Mais, la Première Flamme faiblit, et plus elle perd en puissance, plus les "ténèbres" se renforcent, attendant le jour où elle s'éteindra pour toujours. Gwen refuse que l'Âge du Feu disparaisse, et se sacrifie en se "liant" à la Première Flamme, en d'autres mots, il lui sert d'essence. On arrive ensuite à Dark Souls 3, où on nous explique que depuis que Gwen s'est sacrifié, de nombreuses personnes l'ont également fait, portant le titre de "Seigneur des Cendres", afin de raviver la Flamme encore et encore. Mais cette fois-ci, au début de Dark Souls 3, la Flamme faiblit de nouveau, mais la personne supposée s'y lier refuse de le faire. Ainsi, des anciens Seigneurs des Cendres sont ramenés à la vie afin de se sacrifier à nouveau, mais, eux aussi le refusent. En conséquence, des "Morteflammes" sont également ranimées, des êtres ayant tenté de lier la Flamme également, mais par manque de puissance, ils n'y sont pas parvenus, et en sont morts. Evidemment, notre personnage en est une, et a pour mission de "ramener les Seigneurs des Cendres" sur leur trône pour qu'ils lient enfin la Première Flamme. Voilà l'histoire de Dark Souls 3, un monde où une fois de plus, on se doit de le sauver.

Alors, quels sont les côtés positifs et négatifs de ce jeu ?

Les côtés positifs :

-Les graphismes : La première chose que l'on voit dans un jeu, ce sont ses graphismes, et ici, il n'y en a rien à en redire : tout est beau, la distance d'affichage nous permet de voir au loin, et même de loin, tout est magnifique. Certaines zones sont cependant moins agréables à voir, notamment le Bastion de Farron. Mais dans ce jeu, du début à la fin, on a toujours quelque chose devant quoi s'émerveiller.

-Le Gameplay : Le Gameplay de Dark Souls 3 est un mélange de ce qu'on trouvait de mieux dans les deux épisodes le précédant, tout en ajoutant sa touche personnelle : les capacités d'armes, des techniques propres à chaque arme. On trouve énormément d'armes, que l'on peut "infuser", et chaque joueur y trouvera son compte.

-Les Boss : Evidemment, que serait un Dark Souls sans ses boss ? Pour moi, c'est dans ce Dark Souls que se trouvent les meilleurs boss de la série, petite pensée pour Sulyvahn ou le Roi Sans Nom, qui m'ont vraiment marqué. La mise-en-scène et la musique contribuent également énormément, ici, quand on a un boss devant soit, on sait pourquoi on le combat, on connaît ses motivations, et pour certains, on a limite de la peine pour eux. En plus, chaque boss possède deux phases minimum, rendant les combats encore plus déstabilisant, mais aussi encore plus épiques et satisfaisant. On est toujours surpris de voir un boss changer de forme, utiliser des nouvelles attaques, etc. En plus, de nombreux boss ont une façon spécifique d'être battus, un point faible qu'il faut trouver pour pouvoir en finir.

-Les PNJ : Clairement, aucun PNJ de ce jeu n’est à jeter. Ils ont tous leur propre personnalité et servent tous à quelque chose, que ce soit nous apprendre des éléments du jeu ou nous permettre d’accéder à des objets spéciaux. Ils ont (presque) tous une quête qui leur est propre, et dont on prend beaucoup de plaisir à la voir avancer.

-La mise-en-scène : De ce côté, tout est mit en oeuvre pour qu'à chaque instant, le joueur soit émerveillé par ce qu'il voit, ce qu'il fait. On est toujours surpris de découvrir une nouvelle zone, qu'elle soit secrète ou non, et à la fouiller de fond en comble pour y découvrir ses moindres secrets. Qui ne s'est pas arrêté en arrivant à Irithyll, tellement tout est mit en place pour que chaque joueur soit émerveillé ?

-Les musiques : Les jeux Dark Souls sont bien spécifiques concernant la musique : il n'y en a pas. Enfin, plutôt, il y en a uniquement au "hub central", l'endroit où l'on doit se rendre plusieurs fois pour monter de niveau, par exemple. Il y a également de la musique contre chaque boss. Et dans ce jeu, la musique est un vrai chef-d'oeuvre : elle colle toujours à la situation sans être excessive, reste en tête, nous fait comprendre qu'on va passer un mauvais moment. La musique de ce jeu fait partie des meilleures bandes sons de jeux que j'ai écouté.

Les côtés négatifs :

-La linéarité : Malheureusement, dans ce Dark Souls, force est de constater qu'on ne laisse pas vraiment autant de liberté au joueur que dans les deux précédents opus. Ici, le jeu est bien plus linéaire, avec quelques embranchements, mais quand on compare aux deux précédents épisodes, on se rend bien compte que ce changement laisse un petit goût amer.

-La longueur du jeu : Malheureusement, cet opus est bien plus rapide à terminer que les précédents. En effet, lorsque l'on bat Sulyvahn, on sent que l'on est à la moitié du jeu, et d'un coup, tout s'accélère : on enchaîne les zones et les boss, et le jeu est terminé plus vite qu'on ne le pensait.

-Des zones "vides" : Notamment la Capitale Profanée, qui se parcourt très rapidement, alors qu'il y avait énormément de potentiel, pour une zone dont on entend parler rapidement dans le jeu.

Pour finir, malgré ses quelques points négatifs, Dark Souls 3 reste l'un des meilleurs jeux qu'il m'ait été donné de mettre les mains dessus. J'y joue encore régulièrement, et chaque partie est littéralement un pur plaisir, on ne s'ennuie jamais.