Petit mais drôle
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le 30 mai 2025
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Mentir à tout prix. Parce qu’entre la bande-annonce survitaminée et la réalité du jeu, il y a un gouffre digne du Grand Canyon, mais sans les boutiques souvenirs et les touristes coincés pendant 27 heures.
La bande-annonce vous vend du rêve. Des voitures qui explosent, des maisons qui s’effondrent façon dominos en feu, une physique réaliste pour envoyer valdinguer des poulets et des pick-up dans un carnaval de chaos contrôlé. Un mode libre complètement barré, des livraisons absurdes avec des marlins géants ou des colis "qui font tic-tac"… bref, une promesse de fun décomplexé et sans limites.
SURPRISE !
Ce mode libre ? Ce petit moment de gloire, de liberté, de fun débile que la bande-annonce vous agite sous le nez comme un os devant un chien affamé ? C’est juste un leurre marketing, un appât à joueur crédule. Le vrai jeu, ce sont les missions. Et là, accrochez vos ceintures, non pas pour le fun, mais pour la frustration.
🚧 Missions : l’antithèse du fun
Les missions principales, cœur du gameplay, sont un enchaînement d’objectifs mollassons, jalonnés, linéaires, bridés, avec une narration aussi fluide qu’un embouteillage sous Lexomil. Oubliez le chaos libre. Ici, chaque explosion est planifiée, chaque détour puni, chaque initiative tuée dans l'œuf. On est loin du joyeux foutoir à la Crazy Taxi, c’est plutôt un stage d’orientation GPS dans un champ de mines bureaucratiques.
Et attention : pas de flingues, pas de cocktails Molotov, pas de chaos contrôlé à la Shakedown: Hawaii. Non, non, ici vous livrez des colis comme si vous étiez stagiaire chez FedEx, mais version Kafka. Et même si le jeu ose une critique du capitalisme américain, elle est plus plate qu’un soda oublié au soleil. L’ironie sociale de Shakedown: Hawaii ? Absente. La folie d’un GTA 1 ? Évaporée.
🎭 L’enrobage ne sauve pas le fond
Côté visuel, le style 50’s est soigné. La musique est cool. Le jeu aurait pu être une jolie vitrine rétro à la sauce satire… s’il avait quelque chose à dire. Le scénario ? Il "fait le job", comme un stagiaire qui remplit des cases Excel. C’est là, c’est pas honteux, c’est pas transcendant non plus. Et certainement pas assez pour porter à bout de bras un jeu dont le rythme évoque plus une file d’attente à la préfecture qu’une course folle dans une ville démente.
🎬 En conclusion : emballez-moi ça, et vite
Deliver At All Costs, c’est un peu comme si on vous promettait un barbecue texan… et qu’on vous servait une boîte de conserve tiède, avec un autocollant "fun" dessus.
La bande-annonce est un chef-d’œuvre de tromperie artistique : elle vend le mode libre — alias la démo technique planquée dans un coin — comme le cœur du jeu, alors qu’il n’est là que pour maquiller la réalité.
À tous les amateurs de fun explosif, de satire mordante et de chaos jubilatoire : fuyez. À la place, rejouez à Shakedown: Hawaii. Là, au moins, vous pouvez tirer, cramer, rigoler… et réfléchir un peu.
Créée
le 18 juin 2025
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