La divine suite d'un jeu non moins divin.
Dishonored premier du nom étant mon jeu vidéo préféré, il va sans dire que, du jour où un second opus fut annoncé, l'attente atteint aussitôt chez moi un niveau tout à fait monstrueux.
Et autant dire que je n'ai pas été déçu une seule seconde.
Dishonored 2 reprend tout ce qui faisait le sel de son grand frère, et le sublime : une DA magnifique et bien plus fine dans cet épisode, un gameplay encore plus fluide, des combats encore plus jouissifs, une ambiance toujours plus immersive, un nombre impressionnants de fins disponibles (là où Dishonored en proposait déjà trois), et j'en passe.
Mais ici, nous avons en plus de tout cela le choix de notre personnage : allez-vous vous glisser une nouvelle fois avec plaisir dans la peau du Protecteur Royal Corvo Attano, ou préférerez-vous faire sa fierté en vivant l'aventure sous les traits de l'Impératrice déchue, Emily Kaldwin ?
Les rues de Karnaca nous dépaysent totalement, on est bien loin des allées sombres et sinistres de la pluvieuse Dunwall (qui fait cependant bien entendu son grand retour).
Delilah, l'antagoniste principale (déjà présente dans "Les Sorcières de Brigmore", DLC de Dishonored), ne met pas longtemps à nous exhiber sa puissance et éclipse sans difficulté le vieux politicien rusé et avide de pouvoir que pouvait être le Lord Régent Hiram Burrows, et ses lieutenants ne manquent pas de charisme non plus.
Et n'oubliez jamais que la moindre de vos actions pourrait potentiellement avoir des conséquences considérables sur le monde qui vous entoure et sur la perception que ce dernier aura de vous.
Choisirez-vous de repartir à la conquête de votre trône à travers la discrétion et en montrant de la pitié à vos ennemis ? Ou opterez-vous au contraire pour l'assaut le plus brutal et impitoyable, détruisant et tuant tout sur votre passage, pour rappeler à tous qui est la seule et unique Impératrice des Îles ?