Reprenant la base du gameplay de DonPachi, mais poussant la démesure des psychédéliques fractales de boule pixelisé encore plus loin, DoDonpachi est encore plus véloce, jouissif et extatique que son prédécesseur. Mais il est aussi plus difficile et assez peu accueillant pour un néophyte. En effet, une fois détruis les quelques colonnes de tank inoffensif des premières secondes, ça part dans tous les sens : des grappes de tir et des spirales de boule coloré envahissent l’écran. Après de multiples essais, je n’ai jamais réussi a allé plus loin (avec un unique crédit bien sûr) que le troisième niveau. Le titre peut donc s’avérer frustrant, car on peine parfois a comprendre comment se sortir vivant de certains passages. Mais on réessaye, on progresse, on apprivoise les hitbox, on affûte ses réflexes… 
Malgré cela, DoDonpachi est un jeu qui défoule énormément. Encore plus nerveux que son prédécesseur, affichant encore plus de tirs ennemis, affichant par moment à l’écran un véritable délire psychédélique ! On contrôlera un vaisseau aux tirs encore plus puissant, devenant rapidement hallucinement destructeur avec quelques upgrades. Finalement, ça sera plus l’habileté à slalomer dans les labyrinthiques myriades de boules pixelisées, que la capacité à tirer sur le bon ennemi, qui déterminera la réussite d’une session. 
Le titre est donc véritablement dans la démesure. Par moments frustrant du fait de sa difficulté élevée, il est aussi paradoxalement extrêmement jouissif et un véritable défouloir. Dans ce paradoxe réside probablement la clé qui poussait le joueur à remettre une pièce dans la borne d’arcade…