The Bland Ages
Bien que Doom 2016 et Eternal figurent parmi mes jeux préférés de la dernière décennie, mes premières impressions sur Doom: The Dark Ages étaient assez moyennes. Le Doom Slayer semble bien plus lourd...
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il y a 6 jours
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Un dernier opus un peu moins inspiré que ces prédécesseurs, pour clore malré tout une belle trilogie. Je fais parti des "non-emballés" par le changement de direction de la licence doom. Je fais parti des irréductibles nostalgiques de doom eternal, petit joyau du genre qu'on imaginait difficilement dépassable. Au-dela de ça, on sent que ce dark ages est un peu moins poussé par la passion vidéoludique que par des intérêts mercantiles.
On a tous lu les critiques et elles se répètent tristement à raison : gameplay lent et ne laissant place à aucune créativité, level design n'invitant pas à l'exploration et pas stimulant en combat (youpi encore une arène géante et toute plate), bestiaire peu varié et patterns ultra répétitifs, musique quasi absente et pas de glory kill. Oui oui, on parle bien d'un doom avec un gameplay assez fade et des musiques plutôt en retrait.
Je suis bien obligé de souligner les quelques points positifs, que sont le sound design et les graphismes. Voilà, c'est tout.
Les amateurs de cinématiques inutiles seront servis, mis bout à bout il y a de quoi sortir un navet entier en salle. Mais bon il fallait caser du "lore" et des combats de boss plus standardisés pour attirer les fans d'elden ring et compagnie. Mais pourquoi donc vouloir faire de doom un soulslike ? Ce que je kiffe quand je joue à doom, c'est de me retrouver envahi de monstres dégueux que je vais découper en petits morceaux façon yakitori, le tout avec des mécaniques de gameplay qui rendent l'expérience de jeu jouissive et stimulante. Un exemple : personnage lent + shootgun complètement pété + monstres ayant les mêmes faiblesses = gameplay chiant à mourir qui consiste à tirer partout avec le shootgun. En plus quel intéret si tous les monstres ont à peu près le même pattern ? Une lumière verte apparait, je contre et je finis au shootgun, et rebelote pendant 15 chapitres, peu importe le monstre en face. Si vous voulez prendre le tournant d'un soulslike pour être plus vendeur, il faut penser à ajouter de la difficulté non ?
Enfin bref, les défauts de the dark ages sont encore nombreux (terminé en 10h alors que 80€, disparition des atouts, phases titan/dragon ennuyantes, boss final battu avec une main dans le slipe...). Je me range à l'avis général qui est que ce nouveau doom est une triste régression et une petite crotte de nez envoyé aux amateurs des deux précédents opus. Les quelques uns qui n'avaient visiblement pas aimé eternal/2016, mais se réveillent maintenant pour sucer dark ages, sont une énigme. Une suite bien décevante au vu des attentes et une évidente régression pour la licence doom.
Créée
le 28 mai 2025
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3 commentaires
Bien que Doom 2016 et Eternal figurent parmi mes jeux préférés de la dernière décennie, mes premières impressions sur Doom: The Dark Ages étaient assez moyennes. Le Doom Slayer semble bien plus lourd...
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il y a 6 jours
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4
C'est le seul et unique Doom de toute la franchise depuis 1993 que je n'ai pas aimé et que je ne compte même pas finir (j'ai stoppé l'ennuie à la moitié)Autant, ajouter des mécaniques de corps à...
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le 23 juin 2025
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1
Après un Doom 2016 plutôt pas mal et un Doom Eternal que j'avais déteste, ID software revient avec un prequel intitulé Doom the dark ages qui sent bon l'univers SF medieval. Vous aimez les grosses...
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le 25 mai 2025
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Un dernier opus un peu moins inspiré que ces prédécesseurs, pour clore malré tout une belle trilogie. Je fais parti des "non-emballés" par le changement de direction de la licence doom. Je fais parti...
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le 28 mai 2025
3
Un jeux à la 3e personne où on ne peut pas choisir/changer l'angle de vue^^ elle est bien bonne celle là^^Ai-je besoin d'en dire plus ? C'est assez misérable pour une si grosse license...
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le 10 mai 2024
J'adore. C'est tout ce qu'on cherche dans une série, de l'humour, des rebondissements, des dialogues bien écrits et un chauve badass avec un bouc. Cerise sur le gateau, breaking bad réussit là où les...
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le 7 mai 2024