Dragon Quest Heroes : Le Crépuscule de l’Arbre du Monde par Incertitudes

C'est un Dynasty Warriors avec les personnages des différents épisodes de Dragon Quest réunis dans cette nouvelle aventure sur un prétexte bidon. Le but d'Omega Force étant juste de faire plaisir aux fans en réunissant le casting le plus large possible.

Le principe est simple : sur une map, il s'agit de buter du monstre à la chaîne en appuyant sur une touche. Tuer des monstres permet de gagner de l'expérience, de l'or, des ingrédients. L'expérience permet de gagner des niveaux donc de débloquer des compétences. L'or, d'acheter des armes plus puissantes. Enfin, les ingrédients sont utiles pour le craft.

Le scénario principal ne va plus loin que le seigneur maléfique cherchant à contrôler le monde. Le souci n'est pas là. Il provient de la répétitivité du titre (les quêtes annexes ne proposent même pas de varier les plaisirs) et de ses putains de mission de défense.

Moi qui pensais pouvoir nettoyer chaque carte tranquillement avant de passer à la suivante...Dans quasiment tous les niveaux, il faudra protéger la racine de l'Yggdrasil ou un PNJ quelconque. Si on n'est pas seuls (je ne parle pas de nos coéquipiers dont l'IA est lamentable), ce sont en fait les monstres invoqués grâce à des médailles collectées sur des monstres déjà battus qu'il faudra correctement positionner. Alors, oui, ça ajoute peut-être un soupçon de stratégie. Mais bordel, je n'aime pas me presser. Pendant que je tabasse du monstre, je ne veux pas avoir à garder un œil sur une jauge de vie et d'avoir à rappliquer ventre à terre pour faire le ménage.

Pour moi, ça m'a complétement ruiné l'expérience du jeu. Un jeu plutôt facile dans l'ensemble si on a les bonnes armes et un niveau suffisant. Seuls les boss optionnels nécessiteront un peu plus de préparation : des objets spécifiques à équiper, le level 99 pour tous les personnages, une gestion au cordeau de la jauge de Tension.

Le jeu est énervant sur bien des points donc. Et pourtant, son principe reste simple et accrocheur. J'ai continué de jouer jusqu'à ce que je finisse saturé. Et je ne pense pas être le seul à qui c'est arrivé.