Un crochet par l’univers du jeu vidéo avant ce Noël 2025, pour parler de Nightreign alors que le DLC est disponible depuis peu. Les premiers temps ont été difficiles : je ne connaissais pas la carte, ni les persos, jouer seul n’était pas la bonne solution. J’ai donc dû payer pour pouvoir jouer à plusieurs. Et là mon horizon s’est ouvert : des défaites frustrantes, des « randoms » qui se barrent en cours de route (c’est pire dans le mode Abîme) voire qui sont encore moins bons que moi mais aussi des batailles épiques, des armes cédées qui changent la run (espadon fusionné ou des Tourbier…), des trios qui déboîtent tout, des reliques conquises de haute lutte et de rares first try avec des joueurs d’un peu partout. La coopération est la clé et les « amis » que l’on se fait le temps de ces parties la véritable sagesse de la Nuit (je paraphrase un commentaire YouTube).
Ce ne sont clairement pas les mêmes émotions qu’avec Elden Ring ou DS3 (où le solo prime, avec une map bien plus fournie) mais il y a bien une addiction légère qui s’est développée ici aussi. Pour découvrir les boss et leurs versions énervées (et les battre au moins une fois !), les quêtes des persos (même si je ne les ai pas toutes finies celles du Rôdeur et de la Duchesse sont top, celles de l’érudit aussi) et les tenues souvenirs (symbolique +++), varier les persos que l’on joue (d’archer à Rôdeur puis Duchesse, Forban et re-Rôdeur) et essayer d’avoir le meilleur build dans le temps imparti de chaque run. J’ai appris à aimer l’expérience fournie et le « recyclage » des boss ainsi que les musiques (celle de Gnoster me plonge dans un twisted Ghibli movie). Et même à faire une partie solo et gagner contre les boss simples signe que j’ai quelque peu progressé quand même au fil du temps.
Nightreign n’est pas le GOTY 2025 mais une suite d’expériences grisantes et frustrantes (rester au niveau 3 du mode Abîme est impossible pour le moment) qui interroge, dans le bon sens du terme, sur la suite que le studio donnera à son éventail de jeux. Et pour répondre à la question de François Simon « Y retournerai-je ? », la réponse est bien évidemment oui, peut-être en votre compagnie qui sait.
Bonnes runs à toutes et tous et joyeux Noël à Limveld ou ailleurs !