Les gens sont malpolis, ou alors à moitié fous, ça sent mauvais, et c'est moche.

Il s'agit du deuxième DLC auquel je me suis attaqué, et j'étais déjà pas franchement emballé par ce qui m'y attendait. Il faut dire que les braquages de casinos, c'est pas vraiment mon truc, et j'ai encore plus de mal à intégrer ça dans un monde détruit par les radiations et où les gens cherchent, en général, à survivre plus qu’à astiquer des bras de machines à sous…

Ce DLC est découpé en trois parties. La première, c'est l'ouverture du casino, dans laquelle vous vadrouillez dans des ruelles toxiques, à la fois pour la santé de votre perso, mais aussi pour vos yeux et vos oreilles (mon dieu, cette saloperie de son d'ambiance qui se répète en boucles de 3 secondes...). Cette partie est… pénible, ennuyeuse, décourageante : les objectifs sont inintéressants et on a vraiment envie d’en voir vite la sortie, et c’est sans compter sur l’antipathie de votre instructeur (on va dire que ça fait partie du jeu).

La seconde partie, un peu moins longue, consiste ensuite à déjouer la sécurité du casino pour atteindre l'abri qui est construit en-dessous. C’est l’occasion de partir à la chasse de nos compagnons d’infortune, dispersés dans le bâtiment. Ce n’est pas ultra passionnant, mais au moins, c’est supportable, et il y a même quelques scènes intéressantes.

La troisième partie, très courte, est une petite phase d'infiltration qui se conclue en une heure ou deux.

En somme, le bilan que je dresse de Dead Money est pour le moins… mitigé : c’est chiant, interminable, laid (même en face du jeu original), visuellement agressif, et c’est un véritable calvaire auditif (du moins pour la première partie). Certains points rattrapent le tableau : les personnages secondaires, travaillés et intéressants (au moins deux sur trois) et parfaitement intégrés au scénario, l’ambiance générale (les hologrammes, les mutants, le nuage toxique rouge…), qui a le mérite de nous faire oublier le désert du Mojave et le conflit majeur qui s’y déroule… et enfin, le gameplay, qui change légèrement pour flirter avec celui d’un Bioshock (je pense notamment aux jetons qu’on récupère pour acheter de l’équipement). Mais ces quelques points ne pèsent finalement pas bien lourd au bout du compte.