Final Fantasy X
7.8
Final Fantasy X

Jeu de SquareSoft et Sony Interactive Entertainment (2001PlayStation 2)

Le dernier. Final Fantasy X - que j'appellerai FFX tout le long de cette critique - est le dernier FF de Squaresoft, ceux qui nous ont pondu les bijoux qu'étaient - et qui sont encore - les volets précédents. Malheureusement pour Squaresoft, ce ne fut pas pareil, la magie opère beaucoup moins présente pour ce volet. Quelques raisons ?
- Le héros est juste énervant. Qui n'a pas mis le son sur mute quand il a entendu le rire de Tidus ? Qui ne le trouve pas mauvais à moins d'avoir des stats de malade ? Encore un autre point, qui le trouve abusé au Blitzball, ce superbe mini-jeu ?
- L'histoire en elle-même. Oui, le scénario est bancal, on ne saisit que trop peu les différents enjeux, et la puissance de la plus grande menace sur Spira - le monde du jeu - est trop vite oubliée passé le premier tiers du jeu. Le développement même du jeu est bancal puisque les héros préfèrent tout miser sur une idée frauduleuse - même si elle est correcte - du héros, alors qu'ils pourraient avoir une réussite totale en restant sur la voie d'origine.
- Sa facilité. Oui, ce jeu est facile à en crever. Les boss sont rarement difficiles, seuls ceux vers la fin peuvent poser un réel challenge. Si vous cherchez de la difficulté, passer votre chemin, ou imposer vous un challenge, par exemple une limite de HP par personnages, la non-utilisation des Overdrive - coups spéciaux des personnages - et même avec ça, il y aura plus de frustration qu'autre chose, puisque les boss optionnels ont la fâcheuse tendance à taper à coup de 99999.

On pourrait demander pourquoi j'ai mis une note aussi élevée, si le jeu est aussi mauvais. Je l'ai mis pour quatre raisons particulièrement. Le blitzball, l'univers, la musique du jeu et le système d'évolution des personnages.
- Le Blitzball. Jamais un mini-jeu ne m'aura autant pris que celui-là, pas même tous les mini-jeux du VII. L'évolution des personnages, les différentes tactiques possibles, etc. Tout comme le reste du jeu, il est très facile si on sait quels joueurs prendre - sachant que par défaut, le héros ne coûte rien et restera dans votre équipe quoi qu'il arrive. Réussir à tout gagner avec les joueurs de l'ordi nv 99 en se privant de Tidus et des joueurs cheatés, ça ajoute un peu de challenge.
- L'univers. L'évolution graphique du passage PS1-PS2 est juste incroyable, et si les personnages sont par moment moches, personnellement j'étais émerveillé par les paysages, qui reste encore plus qu'acceptables. Les ruines de Zanarkand sont tout simplement magnifiques avec sa vue lorsqu'on est à l'extérieur. La plaine félicité possède de belles vues elle aussi, tout comme de nombreux endroits du jeu.
- Le sphérier. Il s'agit du système d'évolution du jeu. On début, on peut être complètement dépassé par la taille du sphérier, qui est assez impressionnante. Mais au fur et à mesure, on se repère facilement, et on se crée des trajets pour faire évoluer nos personnages de la manière que l'on veut. C'est en ça que le sphérier est excellent. Malheureusement, une fois les armes ultimes débloquées, tout comme les ruines oméga, la quête de l'exp devient réellement trop facile, et on progresse à une vitesse folle, rendant le sphérier obsolète.
- La musique. Je voulais en parler en dernier car c'est le point qui m'a vraiment conquit à 1000%. On est emporté, de A à Z dans le jeu grâce à elle. Sans cette musique, adieu l'immersion. Toute personne ayant joué à ce jeu a - normalement - adoré la musique de la première cinématique, quand on voit Sin pour la première fois. Ou encore la musique de l'assaut sur Bevelle, ou encore celle du Chant des Priants. Sans cette musique, le jeu n'aurait jamais réussi ceci. Peut-on dire que la musique a sauvé le jeu ? A mon avis c'est le cas.

Petite conclusion. Final Fantasy X est bourré de défauts, qui nuisent au jeu et à sa qualité finale. Pourtant, les bons points ne sont pas en reste pour autant, et ils équilibrent avec brio les défauts du jeu. Je vous conseille de jouer à ce jeu pour découvrir l'ensemble de ses aspects. Il en vaut amplement le détour.
Skomot
7
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le 31 oct. 2013

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Skomot

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