J’ai enfin fini Firewatch.
Des années qu’il trainait dans mon backlog à force de me perdre dans cette foutue forêt de Shoshone. Malgré le level design et des (énormes) incohérences narratives, c’est une vraie claque. Tant par ses ambiances et émotions, que par son propos.
D'ailleurs, la fin divise. Chaque joueur interprète le sens profond du jeu. Alors, le point d'orgue ne peut pas satisfaire toutes les attentes.
Sur Reddit, les commentaires réclamaient une fin tranquille, une révélation mystique, un vaste complot, une réflexion sur l'humanité...
C’est ce que je trouve incroyable, confronté à la solitude, le joueur mène ses propres réflexions et subit les événements autant que le personnage. Aussi durs, banals ou décevants soient-ils.
Moi, le jeu m'a fait chialer, m'a réparé avant de me tenir en haleine et de me laisser avec des questions sur absolument tout : le medium vidéoludique, le sens de cet aventure, et mon rapport à l'humain.
Pas trop mal pour un générateur de fond d’écran. 8/10