Encore plus chatoyant et plus grand, l’Horizon 3 pousse le bouchon jusque chez les kangourous et s’impose d’emblée comme l’un des plus beaux jeux de bagnoles en monde ouvert. Il ne souffre d’aucun ralentissement (mais à 30 im/s max) et s’avère étonnamment spectaculaire avec sa météo évolutive, son cycle jour-nuit et… son monde immense (et très beau !).
Il manque tout de même -en fait- des piétons que l’on pourrait écraser à sa guise, un peu comme dans Carma euh… ou un GTAtron mais je digresse… On peut déjà rouler n’importe où n’importe comment comme un gros con avec son gros kat’kat ou sa Lambaudi à 200 000 euros et ça, c’est rigolol à ce qu’il paraît (?!)...
Evidemment toujours aussi arcade -rien à voir avec un Motorsport- le jeu se prend facilement en main comme ses aînés et se révèle plutôt distrayant… un certain temps qui devient de plus en plus limité au fur et à mesure que l’ennui progresse à très grande vitesse…
Le multi-joueurs n’est plus aussi agréable ni efficace que dans le premier Horizon et son audience m’a semblé en net recul, car elle comprend tout à la fois : les super-débilos, les transfuges des GTrons égarés et le public kikoo des NFS ! le pire des mondes en fait, rassemblé dans une foire lente et lourdingue de kévins et de temps de chargement.
En outre, Horizon 3 se révèle une abominable usine remplie de remplissage qu’il vous faudra limer jusqu’à l’intox. Ce n’est évidemment pas le modèle physique du comportement routier qui va nous motiver plus que ça puisqu’il reste très ballot, ni le ton toujours autant ciblé « jeunes adulescents camés au cannabis » qui va nous pousser à enchaîner comme un crevard toutes ces courses à la mords-moi-le-zob.
Il faudra donc se restreindre sous peine de vomir de l’horizon qui rend con ou de devenir complètement con soi-même. Courage… fuyons !