Game Dev Tycoon, c'est l'équivalent JV d'une dictée au bac de français et te rappelle que peu de monde souhaite ton bien.
Tu commences sur les chapeaux de roues, galvanisé, puis la dictée devient plus difficile que le niveau difficile du sudoku sur le magazine Closer du mois et, tu te retrouves avec 9.75/10 parce que tu as oublié d'accorder le dernier verbe pronominal à l'imparfait du conditionnel.
Le jeu est addictif, y'a des ptites gommettes jaune et bleu plus flashy qu'un néon sur Pigalles, qui font des bruits de bulles qui éclatent quand tu fais du score technologique et artistique. De quoi tomber plus vite accro au jeu que les crackhead de Stalinegrad et l'héroïne.
Il te pousse à faire 70 jeux qui au choix : biderons autant que Aladd'2 ou qui cartonneront aussi bien que Baldur's Gate III sans la consécration finale. Bonne chance pour chopper un 10/10. La presse n'est pas aussi généreuse que les journalistes de Jeux-Vidéo.com, vous pouvez allez vous brosser. Après presque 10 ans de jeu avec des reboot de parties sauvages, il est plus facile d'espérer une deuxième victoire en LDC pour l'OM qu'une note maximale.
Pourtant, Game Dev Tycoon te donne envie de try hard. Tu vas refaire autant de suites qu'Assassin's Creed à, sur ta licence phare, tu vas faire un paquet de pognon, mais toujours pas de 10/10, encore moins un 11/10.
Ton équipe de travail va step-up, produire de meilleur jeu, mais à l'image des musiques de Star Wars, ils n'ont aucune distinction.
Conclusion : Le jeu est une métaphore de la vie. Parfois, t'as beau t'acharner, vouloir la perfection et donner toute ton âme, y'a toujours un casse-pied pour te descendre plus rapidement que l'ombre de Lucky Luke.. C'est pourquoi il est hors de question que je donne 10/10 pour l'instant